Les enjeux de la CSRD pour l'adaptation des entreprises aux nouvelles exigences environnementales et sociales
Par Katia Laceb
Posté le: 18/02/2025 20:57
À partir de 2025, les grands groupes devront publier leurs premiers rapports basés sur les données collectées en 2024, tandis que les PME cotées auront un délai supplémentaire de 2 à 4 ans pour s’y conformer.
Cette nouvelle directive ne fait pas l’unanimité. Depuis novembre, le Medef et des organisations similaires en Allemagne (BDI) et en Italie (Confindustria) demandent à la Commission européenne un assouplissement des exigences de la CSRD. La Commission européenne semble envisager de répondre favorablement à cette demande dans une future loi omnibus. Cette loi pourrait apporter des modifications à plusieurs directives, dont la CSRD, le devoir de vigilance (CSDDD), et la taxonomie verte.
Certaines entreprises ne s’opposent pas à la CSRD et se sont déjà préparées. Il n’y a pas de sanctions immédiates pour les rapports non produits. Pour l’instant, les entreprises sont dans une phase d’expérimentation, en train d’identifier leurs principaux impacts et de préparer leurs premiers rapports de durabilité. Certaines entreprises, bien qu'elles ne soient pas soumises à la CSRD, cherchent à utiliser ce référentiel pour structurer leur stratégie RSE. Enfin, des organisations comme Impact France, qui soutient un entrepreneuriat social et écologique, souhaitent un certain assouplissement de la directive, mais insistent sur la nécessité de maintenir son ambition.