Le contrat comme facilitateur de la mise en œuvre du devoir de vigilance
Par Mireille Besseyaki Bony
Chargee de mission RSE
CDC Habitat
Posté le: 20/09/2024 1:43
I- Le rôle du contrat dans la mise en œuvre du devoir de vigilance
Le contrat s’impose progressivement comme un instrument essentiel dans la mise en œuvre du devoir de vigilance. Les clauses contractuelles sont aujourd’hui un moyen de formaliser les engagements favorisant ainsi les mécanismes de contrôle (A) qui permettent de responsabiliser davantage les parties prenantes (B).
A- Les clauses contractuelles ESG, un moyen de formaliser les engagements favorisant les mécanismes de contrôle
L’intégration de clauses ESG dans les contrats revêt une importance capitale. En effet, ces clauses jouent un rôle fondamental en établissant des attentes claires et en formalisant les engagements des différentes parties impliquées. Ainsi, elles constituent un outil essentiel pour encadrer les relations commerciales et assurer la conformité aux exigences légales et éthiques. Pour garantir que les sous-traitants et les fournisseurs respectent effectivement les clauses spécifiques sur les normes environnementales et sociales (1), une mise en place de mécanismes de contrôle s’avère nécessaire (2).
1- Inclusion de clauses spécifiques sur les normes environnementales et sociales
Lorsqu'il s'agit de l’inclusion de clauses spécifiques sur les normes environnementales et sociales, plusieurs aspects doivent être pris en compte afin d'assurer une mise en œuvre efficace du devoir de vigilance.
Tout d'abord, en ce qui concerne le respect des normes internationales, il est crucial que les contrats stipulent que les partenaires commerciaux doivent se conformer aux normes établies par des organisations reconnues, telles que l’Organisation internationale du travail (OIT). Ces normes concernent principalement les conditions de travail et visent à garantir un environnement de travail sûr et équitable pour tous. De plus, il est également important que les contrats fassent référence aux normes ISO relatives à la gestion environnementale. En intégrant ces exigences, les entreprises s’assurent d’établir une base solide pour des pratiques éthiques et durables, ce qui est indispensable dans le contexte actuel où la responsabilité sociale des entreprises est de plus en plus scrutée.
Ensuite, il est également impératif que les engagements en matière de droits humains soient clairement définis dans les contrats. En effet, ces documents doivent inclure des dispositions interdisant explicitement le travail des enfants ainsi que le travail forcé. De plus, il est essentiel d’exiger le respect des droits humains fondamentaux au sein de toutes les opérations commerciales. Cela permet non seulement de protéger les individus contre d’éventuelles violations, mais également de garantir que les pratiques commerciales ne contribuent pas à des abus ou à des injustices. En intégrant ces engagements dans les contrats, les entreprises démontrent leur volonté d’agir de manière responsable et éthique.
Enfin, concernant les normes environnementales, il est possible d’intégrer des exigences précises relatives à la gestion des déchets, à la réduction des émissions de carbone, ainsi qu’à l’utilisation durable des ressources naturelles. Ces clauses sont essentielles car elles encouragent non seulement les entreprises à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, mais elles contribuent également à la lutte contre le changement climatique. En effet, en se fixant des objectifs clairs et mesurables dans leurs contrats, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur impact environnemental, mais aussi renforcer leur réputation auprès des consommateurs et des parties prenantes.
En somme, l’intégration de clauses spécifiques relatives aux normes environnementales et sociales dans les contrats constitue une étape incontournable pour assurer la mise en œuvre effective du devoir de vigilance. Ces clauses permettent non seulement d’établir un cadre clair pour le respect des engagements éthiques et légaux, mais elles favorisent également une culture d’entreprise axée sur la responsabilité sociale et environnementale. Ainsi, elles contribuent à créer un environnement commercial plus éthique et durable pour toutes les parties prenantes impliquées.
2- Mise en place de mécanismes de contrôle
Pour assurer le respect effectif des clauses contractuelles intégrant les normes environnementales et sociales, il est primordial d’établir des mécanismes de contrôle solides et cohérents. En effet, sans un suivi régulier et des mesures coercitives en cas de manquement, ces clauses risqueraient de rester lettre morte et de perdre toute leur efficacité. La mise en place d’audits périodiques, réalisés de manière systématique, constitue un outil incontournable pour s’assurer de la conformité des sous-traitants et fournisseurs aux engagements contractuels. Ces audits, qui peuvent prendre la forme d’inspections sur site ou d’analyses documentaires approfondies, permettent de vérifier concrètement que les pratiques des cocontractants sont bien conformes aux exigences en matière de droits humains, de conditions de travail et de protection de l’environnement. Pour garantir l’impartialité et l’objectivité de ces audits, il est préférable de faire appel à des tiers indépendants, experts dans les domaines concernés. Ces auditeurs externes apportent un regard neuf et une expertise pointue, indispensables pour déceler d’éventuelles dérives ou non-conformités. Ils peuvent également formuler des recommandations et des plans d’action pour remédier aux problèmes identifiés et améliorer les pratiques. La périodicité de ces audits doit être adaptée aux risques et enjeux spécifiques de chaque secteur et relation contractuelle, mais une fréquence annuelle ou bisannuelle semble un minimum pour assurer un suivi efficace et réactif.
En complément des audits ponctuels, il est essentiel que les sous-traitants et fournisseurs soient tenus de fournir régulièrement des rapports détaillés sur leurs pratiques et leur niveau de conformité aux normes contractuelles. Ces rapports, qui peuvent être exigés selon une périodicité trimestrielle ou semestrielle, permettent un suivi en continu de la situation et une identification rapide des éventuels problèmes ou dérapages. Ils doivent couvrir l’ensemble des engagements pris dans les clauses RSE, en fournissant des indicateurs chiffrés et des preuves tangibles (données, photos, témoignages). Pour garantir la fiabilité et la transparence de ces rapports, il peut être judicieux de prévoir leur vérification par un tiers indépendant, comme un commissaire aux comptes ou un organisme de certification. Cette obligation de reporting régulier, assortie de sanctions en cas de fausses déclarations, crée une dynamique vertueuse en incitant les cocontractants à se conformer scrupuleusement aux clauses et à améliorer en permanence leurs pratiques.
Malgré les audits et le reporting, des manquements aux clauses contractuelles peuvent toujours survenir. C’est pourquoi il est essentiel que les contrats prévoient des sanctions appropriées et graduées en cas de non-conformité avérée. Ces sanctions peuvent prendre différentes formes, en fonction de la gravité des faits et de leur caractère récurrent ou non : pénalités financières, suspension de paiements, retenue de garantie, voire résiliation du contrat en cas de faute grave. Le contrat doit également prévoir des mécanismes de remédiation, permettant de corriger les violations constatées et de prévenir leur répétition. Il peut s’agir par exemple d’obligations de mise en conformité sous astreinte, de plans de remédiation supervisés par un tiers, ou encore de procédures de médiation et d’arbitrage en cas de désaccord sur les mesures correctives à mettre en œuvre. Ces garde-fous contractuels, assortis de sanctions dissuasives, incitent fortement les cocontractants à respecter leurs engagements et à agir de manière responsable et éthique.
B- Responsabilisation des parties prenantes
L’insertion des clauses ESG dans le contrat répond à un besoin de répondre à un certain nombre d’attentes en matière de conformité (1) pour lesquelles il est nécessaire de clarifier les responsabilités et d’établir des procédures de communication (2).
1- Définition des attentes en matière de conformité
Un certain nombre La responsabilisation des parties prenantes est un élément fondamental pour garantir l’efficacité du devoir de vigilance au sein de la chaîne d’approvisionnement. Pour cela, il est impératif de commencer par une définition précise et exhaustive des obligations et des responsabilités de chaque acteur impliqué.
Les contrats doivent jouer un rôle clé dans cette démarche en spécifiant clairement les attentes et les exigences auxquelles doivent se conformer les sous-traitants et les fournisseurs. Il est essentiel que les contrats établissent clairement les attentes en matière de conformité. Cela signifie que les sous-traitants et fournisseurs doivent être informés des normes environnementales et sociales qu’ils sont tenus de respecter. Ces normes peuvent inclure des directives précises sur divers aspects, tels que les pratiques de travail, la gestion des ressources, les impacts environnementaux.
Les contrats doivent stipuler les conditions minimales de travail, y compris le respect des droits des travailleurs, l’interdiction du travail des enfants et du travail forcé, ainsi que l’égalité des chances.
Les obligations concernant la gestion responsable des ressources naturelles, telles que l’eau et l’énergie, doivent également être clairement définies. Cela inclut des exigences sur l’utilisation durable des matériaux et la minimisation des déchets.
S’agissant des impacts environnementaux, les fournisseurs doivent être informés des attentes relatives à la réduction de leur empreinte écologique, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de gestion des déchets.
2- Clarification des responsabilités et établissement de procédures de communication
Il est crucial que chaque partie comprenne son rôle spécifique dans la mise en œuvre du devoir de vigilance. Les contrats doivent donc préciser les responsabilités qui incombent à chaque acteur. Il peut s’agir en ce qui concerne les fournisseurs, de la responsabilité de la formation continue de leurs employés sur les pratiques durables et éthiques. Cela inclut l’éducation sur les normes environnementales et sociales ainsi que sur les procédures internes à suivre pour garantir le respect de ces normes. S’agissant des sous-traitants, Ils peuvent avoir l’obligation de fournir régulièrement des rapports détaillant leurs pratiques en matière de conformité. Ces rapports doivent inclure des informations sur les audits internes réalisés, ainsi que sur les mesures prises pour corriger d’éventuelles non-conformités.
Afin de garantir une communication fluide et efficace entre toutes les parties prenantes impliquées dans la chaîne d’approvisionnement, il est absolument essentiel d’établir des canaux de communication clairs et bien définis. Ces canaux doivent permettre aux différents acteurs concernés de signaler tout problème, toute préoccupation ou toute violation potentielle qui pourrait survenir dans le cadre de leurs activités.
Il est recommandé de mettre en place une ligne téléphonique dédiée ou un service d’assistance accessible à tous les employés. Cette ligne doit être spécifiquement conçue pour permettre aux travailleurs de signaler anonymement des violations des normes établies ou d’exprimer leurs préoccupations concernant des pratiques inappropriées au sein de l’entreprise. L’anonymat est crucial dans ce contexte, car il permet aux employés de s’exprimer librement sans craindre des représailles ou des conséquences négatives sur leur emploi ou leur carrière. En offrant un espace sûr pour le signalement, l’entreprise encourage une culture de transparence et de responsabilité, tout en renforçant la confiance entre les employés et la direction.
Il est également judicieux d’utiliser des outils numériques sécurisés pour faciliter le partage d’informations entre toutes les parties prenantes. Ces plateformes de communication sécurisées peuvent inclure des applications dédiées, des portails en ligne ou même des systèmes de messagerie interne qui garantissent la sécurité et la confidentialité des données échangées. Grâce à ces outils, les parties prenantes peuvent échanger efficacement des informations pertinentes concernant les pratiques commerciales, les incidents survenus ou les mesures prises pour assurer le respect des normes environnementales et sociales. De plus, ces plateformes permettent non seulement un échange d’informations rapide et efficace, mais elles garantissent également que les données sensibles restent protégées contre toute forme d’accès non autorisé. En intégrant ces outils numériques dans leur stratégie de communication, les entreprises peuvent ainsi créer un environnement où l’information circule librement et où chaque acteur se sent habilité à contribuer à l’amélioration continue des pratiques au sein de la chaîne d’approvisionnement. En résumé, établir des canaux clairs et sécurisés pour la communication est un élément fondamental pour favoriser une culture d’ouverture et de responsabilité au sein des entreprises. Cela permet non seulement d’identifier rapidement les problèmes potentiels, mais aussi de renforcer la collaboration entre toutes les parties prenantes dans le cadre du respect du devoir de vigilance.
II. Limites du recours au contrat dans l’exonération de la responsabilité du donneur d’ordre
A- Limites des clauses contractuelles
Il est important de reconnaître que même lorsque les clauses contractuelles sont rédigées de manière précise et détaillée, leur mise en œuvre peut s’avérer insuffisante (1) car les chaînes d’approvisionnement restent complexes (2).
1- Risque d’insuffisance de mise en œuvre
Les clauses contractuelles, bien que essentielles pour établir des normes et des attentes claires, présentent des limites significatives en termes de mise en œuvre effective. En effet, le simple fait d’inclure des dispositions détaillées sur les normes environnementales et sociales dans un contrat ne garantit pas leur respect dans la pratique.
Tout d’abord, il est important de souligner que même si les contrats incluent des clauses détaillées sur les normes environnementales et sociales, leur application peut manquer de rigueur. Les audits et les contrôles, bien qu’importants pour assurer le respect des engagements contractuels, peuvent ne pas être effectués de manière systématique ou approfondie. Par exemple, des audits sporadiques ou superficiels peuvent ne pas détecter les violations des normes, permettant ainsi aux pratiques non conformes de persister au sein de la chaîne d’approvisionnement. Cette situation peut résulter d’une planification inadéquate des audits ou d’un manque de ressources allouées à cette tâche cruciale. Il est également possible que les entreprises n’aient pas les moyens nécessaires pour réaliser ces audits avec la fréquence et l’intensité requises. Par conséquent, une surveillance insuffisante peut donner lieu à un faux sentiment de conformité, où les entreprises croient respecter leurs obligations alors que la réalité sur le terrain peut être tout autre.
Les pressions économiques jouent également un rôle significatif dans le risque d’insuffisance de mise en œuvre. Dans un environnement commercial où la réduction des coûts et l’augmentation de la productivité sont souvent prioritaires, certaines entreprises peuvent être tentées de négliger leurs obligations en matière de normes environnementales et sociales pour rester compétitives. Cette dynamique peut créer une culture organisationnelle où le respect du devoir de vigilance est perçu comme un obstacle plutôt qu’un impératif éthique. En conséquence, même si les clauses contractuelles sont présentes pour encadrer les pratiques commerciales, leur efficacité peut être compromise par des priorités contradictoires au sein de l’entreprise. Cela souligne l’importance d’une culture organisationnelle forte qui valorise la responsabilité sociale et environnementale comme un élément central de la stratégie d’entreprise.
2- Complexité des chaînes d’approvisionnement
Un autre facteur qui contribue à l’insuffisance de mise en œuvre est la complexité croissante des chaînes d’approvisionnement modernes. Dans un contexte où plusieurs niveaux de sous-traitance sont impliqués, il devient difficile pour une entreprise donneuse d’ordre de surveiller toutes les parties prenantes et de s’assurer que chaque acteur respecte ses obligations contractuelles. La dispersion géographique des sous-traitants complique encore davantage cette surveillance, rendant difficile l’identification des pratiques non conformes. De plus, cette complexité peut également entraîner un manque de transparence dans les opérations des sous-traitants, ce qui limite la capacité du donneur d’ordre à évaluer correctement les risques associés à ses partenaires commerciaux. Dans ce contexte, il est crucial que les entreprises mettent en place des mécanismes robustes pour garantir une visibilité adéquate sur l’ensemble de leur chaîne d’approvisionnement.
Par ailleurs, les donneurs d’ordre, bien qu’ils puissent avoir la volonté affirmée de garantir le respect des normes environnementales et sociales au sein de leur chaîne d’approvisionnement, se heurtent souvent à des obstacles significatifs qui limitent leur capacité à surveiller efficacement tous leurs sous-traitants et fournisseurs. Cette situation est particulièrement préoccupante dans un contexte où la responsabilité sociale des entreprises est de plus en plus scrutée par les parties prenantes, y compris les consommateurs, les investisseurs et les régulateurs. Il est important de souligner que la surveillance continue et détaillée de chaque acteur impliqué dans la chaîne d’approvisionnement nécessite des ressources humaines et financières considérables. Les entreprises doivent non seulement investir dans des systèmes de gestion et de contrôle, mais elles doivent également disposer d’une équipe dédiée à l’audit et à la conformité. Cela inclut la nécessité d’employer des experts qualifiés capables d’évaluer les pratiques des sous-traitants et de s’assurer qu’ils respectent les normes établies. Cependant, toutes les entreprises ne peuvent pas mobiliser ces ressources, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME) qui peuvent faire face à des contraintes budgétaires strictes. En conséquence, cette limitation en termes de ressources peut entraîner des lacunes importantes dans la détection et la correction des pratiques non conformes. Par exemple, si une entreprise ne peut pas se permettre de réaliser des audits réguliers ou approfondis, elle risque de manquer des violations potentielles qui pourraient avoir des conséquences graves sur les droits humains ou l’environnement. Cela crée une situation où certaines pratiques inacceptables peuvent persister sans être détectées, ce qui compromet l’intégrité des engagements pris par l’entreprise.
B- Responsabilité légale et éthique du donneur d’ordre
Dans le cadre des relations commerciales, la responsabilité légale et éthique du donneur d’ordre est très importante, surtout lorsqu’on considère que le simple recours à des contrats ne suffit pas à écarter cette responsabilité. En effet, les donneurs d’ordre ont un rôle fondamental dans la supervision et la gestion des pratiques de leurs sous-traitants et fournisseurs. Cette responsabilité s’étend au-delà de la simple obligation contractuelle pour englober des considérations morales et sociales qui sont de plus en plus exigées par les consommateurs, les investisseurs et la société civile.
Le donneur d’ordre est tenu de respecter un certain nombre d’obligations qui visent à garantir que ses partenaires commerciaux agissent conformément aux normes en vigueur. Cela inclut non seulement le respect des lois nationales et internationales relatives aux droits humains et à l’environnement, mais aussi l’application de principes éthiques dans la gestion des relations avec les sous-traitants. Par exemple, en vertu de la législation sur le devoir de vigilance, les entreprises doivent s’assurer qu’elles ne contribuent pas à des violations des droits humains dans leurs chaînes d’approvisionnement. Cela implique une diligence raisonnable pour identifier, prévenir et atténuer les risques liés aux pratiques de leurs partenaires. En cas de manquement à ces obligations, le donneur d’ordre peut être tenu responsable non seulement sur le plan civil, mais également sur le plan pénal. Cela signifie qu’il pourrait faire face à des sanctions financières importantes, ainsi qu’à des poursuites judiciaires si ses actions ou inactions sont jugées négligentes ou contraires à la loi. Par exemple, si un sous-traitant est impliqué dans des pratiques de travail illégal ou exploitant des conditions de travail inhumaines, le donneur d’ordre peut être tenu solidairement responsable des conséquences de ces actions.
Au-delà des obligations légales, la responsabilité éthique du donneur d’ordre est également primordiale. Dans un monde où les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux sociaux et environnementaux, les entreprises doivent adopter une approche proactive pour s’assurer que leurs pratiques commerciales sont non seulement conformes à la loi, mais aussi alignées avec les valeurs éthiques attendues par la société. Cela inclut l’engagement envers des pratiques commerciales durables qui respectent les droits humains et minimisent l’impact environnemental. Les entreprises doivent donc aller au-delà du simple respect des normes contractuelles pour instaurer une culture d’éthique et de responsabilité au sein de leur organisation. Cela peut impliquer la mise en place de programmes de formation pour sensibiliser les employés aux enjeux éthiques liés à leurs activités, ainsi que l’établissement de politiques internes qui promeuvent la transparence et la responsabilité sociale.