Le ministre de la transition écologique Christophe Béchu a annoncé le mercredi 20 mars 2024 la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 4,8% en 2023 par rapport en 2022 un résultat en phase avec l’objectif gouvernemental d’une réduction de 55% d’ici à 2030 soulignant qu’en une seule année il s’agirait là de la totalité de la baisse enregistrée en France entre 2012 et 2017.

En effet le réchauffement climatique est lié aux activités humaines. Et plus particulièrement à nos émissions de gaz à effet de serre causées par le recours aux énergies fossiles (pétroles, gaz, charbon) le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet. La France s’est donc fixée comme objectif de réduire ses émissions de 55% à l’horizon 2030 par rapport aux niveaux de 1990.Cela implique qu’elles baissent de 5% par an, tous les ans, entre 2022 et 2030.Le résultat de 2023, bien qu’encourageant, est donc inférieur à cet objectif.

Selon la mise à jour du baromètre des émissions mensuelles du Centre Interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique(CITEPA), organisme chargé d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre de la France les secteurs de la production d’énergie et de l’industrie participent le plus à cette réduction suivis par les bâtiments et le transport routier.

Le secteur aérien quant à lui voit ses émissions à la hausse.
Cyrielle Denhartigh coordinatrice des programmes de réseau action climat estime que l’état doit ’’reformer la fiscalité du secteur aérien dont les émissions continuent d’augmenter’’.
Pour le reste, il s’avère encore difficile de distinguer les baisses d’émissions de gaz à effet de serre qui relèvent de réels efforts de la part des français et celles liées à l’inflation.

La réduction de ces émissions est pourtant essentielle pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050.Condition indispensable pour atténuer le réchauffement climatique selon le GIEC.