Le montant de la fraude au contrat d'assurances atteint des sommes importantes. Par exemple en 2020, le montant de la fraude a été estimé à 409 millions d'euros, ce qui pèse lourd sur les sinistres des assureurs et donc sur les primes.

Thierry Cassagnères, directeur sinistres IARD standards & solutions indemnisation chez Generali France confirme que « La data, c’est la base. Il faut des données suffisantes pour pouvoir commencer à utiliser les outils et à nourrir les algorithmes ».

La lutte anti-fraude dans l’assurance concerne tous les segments, particuliers comme professionnels. Mais les outils ne sont pas présents de façon homogène à chaque phase de la vie du contrat. Aujourd'hui le développement de la technologie a donné lieu à des logiciels qui permettent de détecter automatiquement les cas suspects de la fraude.
Cette digitalisation a conduit à régler des sinistres de plus en plus rapidement. Les programmes de l'assurtech réussissent à détecter très tôt les anomalies dans les fichiers et permettent d'identifier les cas suspects. Donc les assureurs se tournent vers la technologie pour les aider à identifier des modèles de comportement frauduleux, que ce soit chez des individus ou au sein de groupes organisés.

La technologie a aidé énormément les entreprises pour détecter la Fraude. Selon l'ALFA ( Agence de Lutte contre la Fraude à l'Assurance), grâce à la technologie et les outils numérique ont permis d'augmenter de 30 % de détection de la fraude dans le domaine d'assurance grâce aux nouveaux outils employés dans les entreprises d'assurances



Source : Coalition Against Insurance Fraud