Du Sud-Ouest à la Bretagne, en passant par le Var, la forêt française s'est consumée durant l'été. Au total, plus de 65 000 hectares sont partis en fumée, avec de graves conséquences sur l'environnement. En effet, les feux dégagent une fumée chargée en gaz à effet de serre, qui aggrave le réchauffement climatique.

Dans les heures qui suivent l'incendie, il y a beaucoup de dégagement de particules, et des gaz comme le monoxyde de carbone, qui vont rester assez peu de temps dans l'atmosphère. Dans un second temps, il y a du CO2 qui va s'accumuler aussi, et lui va rester très longtemps dans l'atmosphère, plusieurs dizaines d'années.

Durant l'été 2022 en France, un million de tonnes de CO2 a été rejeté dans l'atmosphère par les incendies, soit l'empreinte carbone annuelle de 100 000 Français. Le chiffre est d'autant plus inquiétant que les végétaux brûlés ne peuvent plus jouer leur rôle de puits de carbone. En temps normal, la forêt absorbe le CO2 et rejette des atomes d'oxygène. Certains arbres emportés par les incendies étaient centenaires, et il faudra des dizaines d'années sans incendie pour régénérer les écosystèmes.