les études ont démontré que les émissions GES sont étroitement liées à l’utilisation de l’énergie.
Les principaux postes d’émissions de GES sont donc l’industrie, le secteur des bâtiments, les transports du fait de leur consommation plus ou moins importante de produits pétroliers et de gaz naturel.
L’électricité est le 1er poste de consommation d’énergie avec 42%, mais n’est responsable finalement que de 6% des émissions GES. Les produits pétroliers et le gaz naturel représentent environ la moitié des consommations énergétiques, et sont responsables de plus 80% des émissions GES totales du GPC.

L’on peut soutenir qu’en amont de l’utilisation énergétique, diversifier les sources et économiser l’énergie sont les axes principaux à mettre en œuvre par les industries pour lutter contre l’effet de serre.
Il est important aussi de souligner que la réduction des émissions de GES est certes primordiale pour sauver notre planète et préserver les générations futures, mais elle permet également d’améliorer la performance économique d'une entreprise en développant son image dans sa dimension sociétale.
Depuis quelques années déjà, l’Ethique s’est invitée dans les affaires. Aujourd’hui, elle apparaît également dans le domaine de la finance. Cette tendance s’est renforcée, sous la pression de la société civile et de l’action internationale. En réponse à ces nouvelles attentes et surtout pour tirer partie des enjeux de ce nouveau marché, de plus en plus d’entreprises mettent en avant leur politique de développement durable.
Dans ce contexte, en plus des aspects économiques, la finance carbone présente également des opportunités financières pour les entreprises. Ces aspects se déclinent en premier lieu en la sanction positive de la Bourse pour les entreprises qui ont su investir dans l’ISR, mais également en une amélioration de la rentabilité des investissements, et enfin à une amélioration de la performance financière à travers la hausse du cours boursier.
Mais ce qui est sûr dès à présent, c’est qu’une révolution a bel et bien eu lieu, et que désormais la tonne de CO2 a un prix et le changement climatique devient une question financière. Le carbone passe d’un statut de dérivé industriel à un produit de trading. Ainsi, « l’ère du carbone écolo cède la place au carbone financier ». Et il ne reste plus qu’a espérer que « l’Après 2012 » contraigne davantage tous les responsables des émissions de GES, y compris nous les particuliers, car il y va de la survie de l’humanité toute entière.