Le Pipistrel Velis Electro ou la révolution en matière de transport aérien
Par Diana Brain
Posté le: 10/09/2022 11:56
Après les voitures électriques, voici les avions électriques. Ayant décollé sur le Tarmac de l’aéroport de Brest, il peut faire pâlir n’importe quel Boeing en raison de la courte distance pour décoller et de son niveau sonore plus faible.
Lorsque ce nouvel avion atterrit, plus besoin de faire le plein. Il suffit d’un générateur installé en bord de piste pouvant fournir l’énergie nécessaire et répartir en deux heures. Cet appareil presque surréaliste est le Pipistrel Velis Electro et est le premier autorisé à voler au sein de l’espace aérien français.
A peine sorti des ateliers Solvènes, il a été commandé à cinquante exemplaires par une société française dénommée GREEN AEROLEASE. Créée par Monsieur Charles Cabilic, fan d’aviation, il a deux objectifs. Le premier est de décarboniser le transport aérien et désenclaver les régions françaises. Chacun de ces appareils est proposé à des aéroclubs et structures de formations de pilotes. En outre, l’école nationale d’aviation civile en a acquis deux, ainsi que l’armée danoise. Aujourd’hui, trente-cinq avions sont loués et le prix de vol est de 125 euros TTC. Une véritable révolution en matière d’aviation jusque dans les portefeuilles.
Par ailleurs, le Pipistrel est une belle réponse aux critiques envers les jets privés puisqu’étant en moyenne de deux à sept passagers. l’avion électrique est une alternative aux appareils ayant de plus grandes capacités pour ces vols.
Afin de diversifier sa flotte, Green Aerolease est entré en contact avec plusieurs fabricants. De même q’une lettre d’intention a été signée avec la société VoltAero, fabricant situé à Royan. Une révolution made in France se prépare pour un début de production en 2023 pour des moteurs hybrides électriques et hydrogènes. Toutefois, la France est en léger retard puisque les Etats-Unis, au travers d’un projet Eviation, a abouti sur un concept d’un avion de neuf places. Celui-ci est doté d’un rayon de 800 km à une vitesse de croisière de 450 km/h dont le premier vol d’essai devrait intervenir dans le courant de ce mois-ci et une certification pour des vols commerciaux en 2025.