Le contexte environnementale et juridique ne cesse de croître car face au réchauffement climatique, aux enjeux environnementaux, il faut agir. Aujourd’hui, tous les domaines de la biodiversité sont touchés par ces menaces qui détruisent petit à petit ces différents services écosystémiques à notre porté. L’un d’entre eux, est l’océan et plus particulièrement, la biodiversité Marine. Chaque jour, elle est menacée par l’Homme et c’est une problématique qu’on ne peut ignorer. Malheureusement, cette biodiversité marine est peu connue du grand public malgré son effondrement. Pour contre balancer cet effet, des initiatives sont prises à différents niveaux pour assurer la conservation de la biodiversité marine et l’équilibre des écosystèmes océanique. Dans ce contexte, le droit international joue un rôle capital. Depuis bientôt vingt ans, les États négocient le futur des océans à l’Organisation des Nations unies. La 5e Conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un texte sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale s’ouvre au siège de l’ONU. Elle devrait permettre d’aboutir à l’adoption d’un nouvel instrument juridique contraignant, écrit la docteure en droit Valérie Wyssbrod.
De plus, la signature d’un traité sur la haute mer est contrainte à cause des questions de financements des pays du Sud. La création d'un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales (BBNJ) est un long processus puisque les discussions internationales ont été initiées dès 2004. Le principal point de blocage concerne les contributions financières des potentielles ressources de la haute mer, puisque les pays développés bloquent sur un « mécanisme de partage avec les pays du Sud ». En revanche, des progrès significatifs ont, malgré tout, été obtenus lors de ces négociations. Ils pourraient ouvrir la voie à l'adoption d'un texte lors de la reprise des discussions, à une date qui reste toutefois indéterminée. Enfin, le ministère français des Affaires étrangères et le secrétaire d’État chargé de la Mer, réaffirme sa détermination à « mobiliser la communauté internationale pour protéger l'océan et sa biodiversité et permettre un juste partage de ses ressources ». Une suite sera surement donnée lors de la COP 15 de Montréal qui doit fixer un cadre mondial pour la biodiversité.