Le 29 juin dernier, l’Etat a constitué un groupe de travail « sur la mise en place d’un plan de sobriété » visant à réduire sa consommation d’énergie d’au moins 10 % sur une période de deux ans comparés à 2019.
Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle a donc dévoilé son plan d’action début août préconisant notamment :

- La limitation du chauffage à 19°,
- L’utilisation de la climatisation pour des températures intérieures supérieures à 26°, ce qui devrait contribuer à une économie d’environ 5 % de la consommation globale du ministère sans tenir compte du parc automobile,
- Le développement du photovoltaïque,
- Favoriser et développer des comportements individuels plus « écoresponsables »,
- Limiter l’usage des ascenseurs et favoriser celui des escaliers,
- Gérer les ouvrants et les protections solaires.

Grâce au programme de France Relance et à l’enveloppe de 143,5 millions d’euros, de nombreuses opérations de rénovation thermique des bâtiments ont pu être engagées. A cela va s’ajouter la mise en place d’équipements permettant de rendre les actions plus performantes grâce à l’analyse des consommations par énergie. Les systèmes de chauffage devraient être remplacés par des pompes à chaleur et l’éclairage fourni à l’aide de leds, un système à très basse consommation. Ces changements devraient permette une économie d’environ 10,5 % sur la facture énergétique.

Le plan d’action préconise ainsi des changements d’équipements mais aussi un changement dans les comportements et pratiques individuelles permettant de contribuer à un effort collectif en matière de sobriété énergétique. Ce plan suppose plus d’organisation et reprend aussi le plan « numérique écoresponsable » défini en 2021 permettant de réduire de façon drastique la consommation de kilowatts. Il s’agit d’optimiser la gestion des centres de données, de généraliser l’usage de matériels numériques de basse consommation, favoriser le développement de visioconférences, permettant une plus grande sobriété énergétique, avec le renouvellement progressif du parc automobile par des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

Dès la prochaine rentrée de septembre, il sera mis en place un réseau de référents « énergie » au sein des directions du ministère permettant un suivi et une coordination des actions mises en œuvre, dans l’objectif d’élaborer des plans de transition plus adaptés et ciblés visant à réduire les émissions des activités « à fort enjeux », telle la mobilité.

Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle répond ainsi aux attentes d’Élisabeth Borne en matière de sobriété énergétique dans l’administration.