Les panneaux photovoltaïques sont considérés parmi les systèmes les plus propres pendant la phase de fonctionnement. Néanmoins, leur fabrication n’est pas neutre du point de vue environnemental. Par ailleurs, la majorité des matériaux composant des panneaux (le silicium, l’argent, le cuivre et l’aluminium) sont valorisables. Sauf que le recyclage de ces matériaux n’est pas assez développé actuellement, de ce fait, un grand nombre de panneaux finissent à la décharge.

Cependant, une étude menée par la société énergétique Rystad Energy a révélé que le marché de recyclage des matériaux provenant des panneaux photovoltaïques va connaitre une progression exponentielle d’ici 2030. Leur valeur qui s’élève à 170 millions de dollars actuellement, pourrait atteindre 2,7 milliards de dollars les dix prochaines années. Mais encore, une autre contrainte se pose. Il s’agit de trouver une méthode de traitement moins couteuse afin de séparer tous les éléments qui composent les panneaux et en récupérer un maximum pour le recyclage.

En outre, les fabricants des panneaux photovoltaïques vont bientôt faire face à des difficultés d’approvisionnement. En effet, la production du silicium réside majoritairement entre les mains de la Chine. Or le non-respect des droits de l’homme par ce pays a conduit les autorités américaines et l’union européenne à prendre des engagements pour empêcher l’entrée des produits issus du travail forcé sur leurs territoires. Ceci va entrainer une hausse des prix qui nécessite de recourir à des alternatives. La solution envisageable actuellement, est d’encourager les filières de recyclage des matériaux pour compenser les problèmes d’approvisionnement.