La Convention Climat Citoyen représente une assemblée des citoyens français près de 150 personnes, tous tirés au sort. L’une de leur mission principale est la création d’une série de mesures permettant de réduire d'au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 et de les présenter au gouvernement. Le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets a été promulgué le 22 août 2021, et les dispositions de cette loi sont principalement inspiré des mesures proposées par la convention citoyenne pour le climat.

Le verdict est pourtant peu prometteur car cette loi est jugé « insuffisante » ; « sans porté stratégique » notamment par le président français Emmanuel Macron. Néanmoins personne ne doute de son nécessité mais du manque de fonds et de précisions. Par exemple pour le Haut Conseil pour le climat : « L’examen du texte par le Parlement devrait inscrire les mesures dans une stratégie plus large de décarbonation (…) pour rattraper le retard de la France sur sa trajectoire d’émissions. » 

Un autre point important de cette loi qui a été fortement critiqué est l’application des mesures, une effet, les délais semblent très éloignés. La situation est en train de s’aggraver chaque jour, notamment le dernier rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) n’a pas manqué de préciser les conséquences qui nous attendent si on commence pas à agir le plus rapidement possible. Les échanges proposés par la loi sont à 2024 ou même 2030, en plus de leurs mise en oeuvre par les décrets, il est important que ces mesures soient adapter le plus rapidement possible pour assurer un baisse des émissions suffisamment satisfaisante.

Dans un second temps, les mesures proposées sont trop restreintes pour assurer une véritable efficacité. Dans son article 36 on a des dispositions qui propose de mettre fin au trafic aérien au sein du pays, on a l’alternative des trains qui sont très rapides, mais ces mesures ne représentent que 8 liaisons.

Le Conseil constitutionnel a également censuré quatorze articles de la loi constitutifs de « cavaliers législatifs ». Néanmoins c’est le Conseil d’État qui a pris une décision historique dans le domaine de la justice climatique, en effet, il a enjoint au gouvernement français de prendre des mesures supplémentaires avant le mois de mars 2022 pour pouvoir atteinte l’objectif de réduction de - 40 % des émissions.

Des nombreux politiciens tentent de rassurer les citoyens notamment Madame Pompili Barbara qui s’exprime « le ministère de la Transition écologique est mobilisé pour prendre les décrets d'application au plus vite et traduire concrètement l'ambition de cette loi dans le quotidien des Français ».