Le nutri-score est déjà majoritairement présent sur les emballages alimentaires, il s’agit d’une échelle de mesure de A à E, de vert foncé à rouge notant les qualités nutritionnelles d’un aliment.

Cette manière de noter un produit tend à s’exporter concernant également les produits ménagers.
En effet, il est question d’imposer le « toxiscore ».

Le produit ménager est un incontournable de notre quotidien et le consommateur fait généralement moins attention à ses composantes qu’à celles d’un produit alimentaire qu’il consomme, qu'il ingère.

Cependant, ils peuvent contenir des substances cancérigènes et donc toxiques.

Ce toxiscore sera donc obligatoire dès 2022 sur les emballages afin d’informer le consommateur de façon plus évidente, plus immédiate sur la nocivité de ce dernier avec pour but d’offrir une meilleure lisibilité et ainsi « limiter le nombre d'accidents ménagers, il y en a 15 000 par an, c'est énorme (...) ça va dans le bon sens en protection des populations", explique Frédéric Poitou, expert judiciaire en toxicologie.

A l’instar du secteur agroalimentaire où certains industriels avaient modifié leurs préparations afin de ne pas être sévèrement notés, l’espoir sous-jacent est que les industriels du secteur ménager réduisent l’utilisation de certaines substances nocives pour la santé et pour l’environnement.

Autre système de « score », l’éco-score qui permet d’indiquer l’impact environnemental d’un produit. Il s’agit donc d’ajouter à l’emballage un nouveau logo, comme celui du nutri-score, afin de noter le respect de l’environnement par le produit, de sa production à son arrivée en rayons.

Dès le début de l’année plusieurs applications smartphone ou Android de contrôle de qualité des produits avaient intégré cette notation à leurs logiciels, l’éco-score de A à E.

Le groupe Carrefour s’est également prêté au jeu en affichant, sur son site internet, un éco-score sur chaque produit alimentaire.

Malgré des initiatives et des expérimentations, cette méthode ne semble pas faire l’unanimité, selon CIWF France, l’un des problèmes dont souffre cet outil est que la méthode ne prend pas « correctement en compte les atteintes à la biodiversité et l’impact des pesticides », il serait incomplet et fournirait donc des données erronées.