David Quammen, journaliste scientifique, a publié un livre en 2013 dans lequel il annonçait le risque d’une prochaine épidémie. Ce livre avait été écrit après que David Quammen se soit entretenu avec de nombreux chercheurs.

Le coronavirus serait-il le résultat de nos modes de vie ? C’est ce que semblent démontrer les études sur les pandémies.

Au cours du XXème siècle nous avons vu se développer de plus en plus de maladies passant de l’animal à l’homme : Ebola, la grippe aviaire, le VIH.

La transmission de ces virus de l’animal à l’homme a pour point de départ la domestication animale. Selon les chercheurs plus la domestication d’un animal est longue, plus le nombre des maladies infectieuses augmente. Ainsi la vache serait à l’origine de la transmission à l’homme de nombreuses infections comme la variole, la rougeole ou encore les oreillons.

L’être humain empiète et s’étend sur des territoires qui auparavant n’étaient fréquentés que des animaux sauvages. Or l’homme en empiétant sur les territoires autrefois réservés aux animaux sont de plus en plus en contacte avec ces derniers, ce qui facilite la transmission des pathogènes.

Très souvent le virus va utiliser des ponts pour passer de l’animal à l’homme. Les ponts sont souvent d’autres animaux sauvages ou domestiques, on parle alors d’espèces relais. Ces animaux relais sont en contacte avec des animaux porteurs de pathogènes, ils sont ensuite consommés par l’homme.

En déforestant massivement pour l’agriculture, en installant des installations agricoles à des endroits qui n’étaient pas supposées en recevoir, l’homme met en contacte des animaux relais avec des animaux porteurs de pathogènes. Cela est une cause de la multiplication des épidémies.

Le fait que la diffusion des virus soit aujourd’hui plus importante résulte de la facilité avec laquelle nous pouvons désormais nous déplacer à travers le monde. Les virus peuvent donc se propager bien plus loin d’auparavant.