Le gouvernement marocain a décidé de prolonger d'un mois l'état d'urgence sanitaire, en vigueur depuis mi-mars, afin de limiter la propagation de la nouvelle épidémie de virus Corona. À la fin du conseil du gouvernement, prévoit à nouveau l'emprisonnement après la fête religieuse.

L'état d'urgence offre un cadre juridique au gouvernement pour prendre des mesures exceptionnelles face à l'épidémie, notamment par des décrets (port obligatoire du masque, respect de la distance, limitation du nombre de passagers, etc.).

Début juillet, de nombreuses villes ont commencé à assouplir les mesures restrictives prises à la mi-mars et à la fin juin et à accélérer le processus de démantèlement en rouvrant des cafés, des restaurants et des magasins ainsi qu'en relançant le tourisme intérieur. Les frontières sont restées fermées, à l'exception des Marocains qui sont bloqués dans le monde et des résidents étrangers au Maroc, qui sont autorisés à rentrer dans le royaume à partir du 15 juillet. Des vols spéciaux ont été spécifiés pour les Marocains bloqués dans l'Union Européenne, les Marocains et les étrangers souhaitant rentrer dans leur pays de résidence, seuls les Marocains et Arab Royal Airlines pouvant programmer leurs vols sous conditions (test PCR et test sérologique 48 heures avant le départ et mise en quarantaine obligatoire au Maroc), ou Voyager par mer.
Une demi-douzaine de villes restent soumises à des restrictions en raison de l'apparition occasionnelle d'épidémies, notamment sur le lieu de travail. Le port du masque est obligatoire partout, sous peine de pénalités. Environ 17 742 cas de pollution, dont 280 décès, ont été officiellement détectés dans ce pays de 35 millions d'habitants.