Plusieurs jours après que le Premier Ministre Jean Castex ait évoqué le plan de relance visant à accompagner les entreprises dans leur sortie des plastiques à usage unique, conformément aux obligations de la loi anti gaspillage pour une économie circulaire, le PDG de l'Ademe (Agence de la transition écologique), Arnaud Leroy,s’est exprimé lundi 7 septembre 2020 quant à la mise en oeuvre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). Dans son élocution, Arnaud Leroy a annoncé vouloir accélérer le processus de mise en oeuvre afin de favoriser le changement de comportement des consommateurs.
C’est, en effet, à l’occasion d’un conférence virtuelle à l'occasion du lancement des assises de l'économie circulaire, le président de l'Ademe, Arnaud Leroy a détaillé les travaux lancés dans le cadre de la loi Agec et souhaité que la mise en oeuvre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) accélère.

"La mise en oeuvre de la loi Agec (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) va être, j'espère, accélérée sous différents angles", a souhaité lundi 7 septembre le président de l'Ademe.
"L'accélération est nécessaire dans la problématique des changements de comportements", que ce soit pour les particuliers ou dans le monde économique, a-t-il expliqué.

M. Leroy a notamment cité l'affichage environnemental qui doit mettre en avant l'éco-conception, "pour que le consommateur puisse choisir des choses qui sont éco-conçues en étant informé". Le secteur textile s'est engagé dans cette démarche, a-t-il souligné.
L'Ademe a lancé une étude sur l'indice de réparabilité des objets, prévu dans la loi Agec. L'agence est en train de construire cet indice, pour "qu'il ne soit pas un instrument au service du greenwashing", a souligné Arnaud Leroy

Arnaud Leroy donne d’ailleurs de multiples réponses quant à la responsabilité élargie du producteur (REP) en précisant que l’instance de régulation des filières REP avait été crée cet été.
A cet égard, l'étude sur la création d'une filière REP dans le BTP est également en cours, avec un point d'étape prévu dans quelques semaines.
L'Ademe a d'autre part présenté 16 territoires qui ont obtenu le label "Engagé en faveur de l'économie circulaire", notamment pour leur action pour réduire les déchets
L'Ademe a d'autre part présenté 16 territoires qui ont obtenu le label "Engagé en faveur de l'économie circulaire", notamment pour leur action pour réduire les déchets. Ces territoires ont été retenus en juillet, parmi 32 candidats. Initialement, 42 territoires ont contribué à la démarche en testant le référentiel du label.
La sélection des 16 territoires constitue un premier pallier, explique l'Ademe. À ce stade, le label permet aux territoires retenus « [d'accéder] à un outil qui les aide concrètement à définir leur stratégie d'actions ». Les paliers suivants prendront en compte l'intégralité du référentiel, afin d'évaluer la performance globale des lauréats. Cette évaluation sera disponible en 2021. Ce référentiel a été construit par l'Ademe, en collaboration avec différents acteurs concernés, tels que l'Assemblée des communautés de France (AdCF), Amorce, Orée, l'Institut de l'économie circulaire, le Cercle national du recyclage (CNR), France Nature Environnement (FNE), ainsi que le ministère de la Transition écologique.