Depuis le début de la crise sanitaire portée par le Coronavirus le monde entier assiste à une chute de la pollution dans l'atmosphère.

Le confinement aurait-il eu raison de cette soudaine amélioration ?

L’Agence spatiale européenne (ESA) a publié les observations de son satellite Sentinel 5P du programme Copernicus : les concentrations de dioxyde d’azote de plusieurs grandes villes d’Europe sont en forte baisse. D’après l’ESA, ces résultats coïncident avec les mesures de confinement strictes imposées par les pays en question dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

L'organisme de mesure Airparif a quant à lui relevé « une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 à 30 % dans l'agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60 % pour les oxydes d'azote » au cours de la semaine du 16 au 20 mars.

C'est l'une des conséquences positives du confinement : grâce à la diminution drastique de la circulation automobile, l'atmosphère est aujourd'hui bien plus respirable en Europe et dans d'autre partie de la planète.

Reste à savoir si la solution d'un confinement sous la forme de restrictions de déplacements dans l'année est envisageable pour améliorer quelque peu la qualité de l'air de nous respirons et qui nous est nuisible dès lors qu'elle est saturée par la pollution.