“Le pacte signé aujourd’hui est une étape majeure dans la lutte contre la pollution plastique”, a déclaré Brune Poirson (secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire) le 21 février 2019, lors de la signature du Pacte national pour les emballages plastiques.

A cette date, la France s’engageait avec elle, 13 autres entreprises ( Auchan Retail France, Biscuits Bouvard, Carrefour, Casino, Coca-Cola European Partners, Danone, Franprix, L’Oréal, LSDH, Monoprix, Nestlé France, Système-U, Unilever) et deux ONG (Les ONG Fondation Tara Expéditions et WWF France ) dans un processus d’élimination des plastiques, considérés comme une source de pollution importante. L’objectif était de transformer en profondeur l’usage de plastiques dans les emballages d’ici à 2025, soit en pourcentage 60% d’emballages réutilisables, recyclables ou compostables en 2022, et 100% en 2025.
Les signataires s’engagent ainsi à établir une liste des emballages qui devront "à terme" être éliminés mais aussi à utiliser au minimum 30% de plastiques recyclés dans leurs emballages.

Depuis ce pacte, plusieurs actions ont été mises en place les unes après les autres et à des dates bien déterminées. Mais notons que certaines actions ont déjà été exécutées tandis que d’autres sont prévues à des dates ultérieures. Il est important de faire un inventaire de ces dates afin d’épargner une quelconque surprise dans l’application de ces mesures mais surtout de ces dates qui montrent une fin progressive de tous les emballages plastiques.

Le 1er janvier 2020 dernier, à pris effet l’interdiction de vaisselle jetable vendue en lot en grande surface ( soient les verres, gobelet à emporter et assiettes ) , des cotons tiges ainsi que l’interdiction des bouteilles d’eau plate en plastique dans les services de restauration scolaire.

Au 1er janvier 2021, se sera au tour des pailles , des couvets jetables, les touillettes, les couvercles des gobelets à emporter, les boîtes en polystyrène expansé telles que les boîtes à kebab, les piques à steak ,les tiges pour ballons, les confettis en plastique et tous les objets en plastique oxodégradable , qui devront cessés d’être utilisés.
Notons que même si cette mesure qui devait être déjà en application en 2020 a été repoussée en 2021, sa mise en œuvre effective obligera les vendeurs à accepter les contenants apportés par le consommateur lors de ses achats.

Au 1er janvier 2022 , il y aura l’interdiction des sachets de thé en plastiques, des jouets en plastiques distribués gratuitement dans les fast food et les emballages en plastique pour les fruits et légumes de moins de 1.5 kilogramme(kg).
Cette mesure également contient une obligation d’avoir une fontaine à eau dans les établissements recevant du public et interdira les entreprises de distribuer gratuitement des bouteilles plastiques lors de leurs différents activités.
Au 1er janvier 2023, sera interdite la vaisselle jetable dans les fast food pour les repas servis sur place.
L’un des enjeux majeurs des toutes ces mesures est d’ intégrer l’ensemble du cycle de vie des produits, de leur éco-conception à la gestion des déchets sans oublier la lutte contre les gaspillages.

Pour s’assurer que ces objectifs seront respectés , des travaux ont été menés dès 2021 par les pouvoirs publics, la Fondation Tara Expéditions et le WWF France et seront par la suite réalisés tous les six mois. Le but de ces travaux est d’évaluer les avancées des engagements pris. Par exemple, les entreprises signataires devront indiquer le taux de matières plastiques recyclées incorporées dans les emballages.

D’autres planifications de mesures sont en attente , le temps d’évaluer l’efficacité de celles déjà en cours et déjà planifiées pour les années à venir.