Qu'est-ce-que le Coronavirus?

Le Coronavirus ou COV (du latin, « virus à couronne ») est le nom d'un genre de virus de la famille des coronaviridæ. Les coronavirus sont munis d'une enveloppe virale ayant un génome à ARN de sens positif et une capside (coque) d'une symétrie hélicoïdale. La taille génomique du virus varie entre 26 et 32 kilobases, extrêmement grosse pour un virus à ARN. Le coronavirus doit son nom à l'apparence des virions sous un microscope électronique, avec une frange de grandes projections bulbeuses qui ressemblent à la couronne solaire. Les coronavirus se classent parmi les Nidovirales, puisque tous les virus de cet ordre produisent un jeu imbriqué d'ARNm sous-génomique lors de l'infection. Des protéines en forme de pic, enveloppe, membrane et capside, contribuent à la structure d'ensemble de tous les coronavirus.

Apparition en Chine dans la métropole de Wuhan:

Les autorités chinoises préviennent de l'émergence dans la métropole de Wuhan (11 millions d'habitants) d'une série de cas de pneumonies d'origine inconnue. Le virus est repéré dans un marché de gros de fruits de mer et de poissons.
Ces derniers jours, devant l'accélération de la prolifération du virus, la Chine a pris des mesures. Dernières en date, la mise en quarantaine de Wuhan, où il n'est plus possible d'entrer ni de sortir. Aéroports et routes ont été bloqués. Deux autres villes voisines de Wuhan ont également été coupées du monde. Les masques de protection ne suffisent pas : la Chine a également annulé les festivités du nouvel an chinois à Pékin, qui occasionne habituellement des rassemblements d'ampleur dans les rues.

Une urgence à la suite de l’épidémie du coronavirus: crainte d'une propagande mondiale

L'épidémie de coronavirus s'étend peu à peu. Outre la Chine, d'où tout semble être parti, plusieurs autres pays sont également déjà touchés par le virus chinois. Alors que le dernier bilan fait état de 830 personnes contaminées par le coronavirus, et que 25 personnes ont perdu la vie pour le moment, toutes en Chine, la liste des pays où des cas ont déjà été annoncés ne cesse de s'allonger. Ainsi, après la Thaïlande, dès le 8 janvier, le Japon (le 10 janvier), la Corée du Sud (19 janvier), Taïwan (20 janvier), la région semi-autonome de Macao (22 janvier) ou encore Hong Kong, l'Australie et les États-Unis (21 janvier), le Vietnam, Singapour, mais également l'Arabie saoudite ont tous trois annoncé le 23 janvier avoir recensé au moins un cas de coronavirus.

Coronavirus : un risque de contagion pour la France ?

Même si l'inquiétude peut gagner certains, au vu du nombre croissant de personnes contaminées et du fait que des cas ont été identifiés hors de la Chine - et même hors d'Asie avec les Etats-Unis, la France reste pour l'instant sereine face à ce mystérieux virus. "Le risque d'introduction en France de cas liés à cet épisode est faible mais il ne peut pas être exclu, d'autant qu'il existe des lignes aériennes directes entre la ville de Wuhan et la France", a expliqué Agnès Buzyn. Reste que les autorités sanitaires françaises prennent très au sérieux la menace et se préparent à l'éventualité d'une personne contaminées foulant le sol français. "Notre système de santé est bien préparé, les établissements de santé ont été informés et des recommandations de prise en charge ont été délivrées", a poursuivi la ministre de la Santé.
Les ministères de la Santé et des Affaires étrangères ont donné quelques recommandations aux Français qui doivent prochainement se rendre en Chine. Sont déconseillés : les contacts avec des animaux vivants ou morts, les marchés où sont vendus des animaux et la consommation de viandes peu ou mal cuites. Par ailleurs, il est également recommander d'éviter tout contact rapproché avec des personnes présentant des difficultés à respirer.

L’OMS temporise face à ce virus mais relativise:

Le 23 janvier 2020 à Genève, les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont estimé qu’il n’était pas nécessaire de déclencher un message de santé publique de portée internationale. C’est une urgence en Chine même si l’évaluation des risques considère qu’il a un risque très élevé de cette épidémie aussi bien au niveau régional que mondial. Selon l’OMS, il n’y a par ailleurs “aucune preuve” de la transmission entre humains en dehors de la Chine. Même s’il existe une transmission interhumaine en Chine, pour l’instant elle semble être limitée à des groupes familiaux et à des travailleurs de la santé qui s’occupent des patients infectés. Pour l’instant, il n’y a aucune preuve de transmission interhumaine en dehors de la Chine, mais cela ne veut pas dire que cela n’arrivera pas, selon l’OMS”. L’Organisation a par ailleurs rappelé les risques internationaux à l’égard de ce nouveau virus en matière de commerce international ou de transport.