Les chasseurs sont à l’épreuve de nombreuses représailles écologiques. En effet, l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) recense environ trente millions d’animaux tués chaque année par les chasseurs. La plupart de ces animaux sont des oiseaux et des petits à moyens mammifères.

Le problème qui se pose relève de l’intérêt écologique de tuer tous ces oiseaux. Les scientifiques constatent même qu’il n’y a aucun intérêt de régulation quant à la chasse des oiseaux migrateurs.
L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) considère qu’une vingtaine d’oiseaux autorisées à la chasse sont menacés, voire quasi-menacés a niveau européen.

Une autre question se dégage. Effectivement, vingt millions d’animaux provenant de l’élevage sont relâchés chaque année. Les chasseurs n’en tuent qu’une minorité, puisque les autres meurent rapidement par faute d’adaptation à la vie sauvage.
L’intérêt écologique de la chasse ici est incohérent car la majorité des animaux meurent sans recours à une action humaine.

Concernant les mammifères, les animaux les plus chassés sont les renards pour des raisons de régulation.

Cependant, pour certains écologistes, cet argument de régulation ne tient pas. Ils estiment, que seul 5% des animaux chassés, représentent un véritable intérêt de régulation. Parmi eux, on compte principalement les sangliers, les chevreuils, les cerfs,…).

En dehors des chasseurs, l’ONF (Organisation nationale des forêts) valide l’intérêt écologique de la chasse et promeut justement l’activité.

Il existe parallèlement des chasseurs écolos. Ils justifient leur chasse par un intérêt écologique mais ne s’arrêtent pas là. Ils mettent en avant leurs activités annexes en faveur de l’écologie. Que ce soit la plantation, la gestion des zones humides ou autres qui n’impliquent pas la mort des animaux. Le nom des chasseur ne les conviennent pas et préfèrent qu’on les reconnaisse comme des «gestionnaires».