Les entreprises de l'énergie sont en première ligne de la transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone, les investisseurs étant potentiellement à la merci de lourdes pertes si les entreprises ne révisent pas leurs modèles commerciaux à temps.

Le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, souhaite que les gouvernements s'engagent plus ambitieusement à réduire les émissions lors du sommet américain de lundi, convoqué pour renforcer l'accord de Paris avant une phase de mise en œuvre cruciale l'année prochaine.

Les engagements actuels des gouvernements en matière de réduction des émissions sont loin d'être suffisants pour atteindre l'objectif de Paris, de maintenir la hausse des températures mondiales moyennes bien en dessous de deux degrés Celsius, l'objectif étant de limiter le réchauffement à 1,5 degrés Celsius.

Cela signifie que les objectifs de certaines entreprises peuvent les aligner sur les plans nationaux en vertu de l'Accord de Paris, mais restent loin d'être adéquats pour éviter la pire des catastrophes naturelles, et des dommages économiques prévus dans un monde en réchauffement.

La Transition Pathway Initiative, qui regroupe les principaux fonds de pension et propriétaires d'actifs, a déclaré qu'aucune des sociétés pétrolières et gazières évaluées n'en faisait assez pour aligner ses activités sur les changements nécessaires pour atteindre les objectifs de température de Paris. Le TPI est l'une des nombreuses initiatives lancées par les investisseurs ces dernières années pour aider à renforcer la qualité et l'efficacité de l'engagement des investisseurs avec les entreprises sur le climat.