Donald Trump vient de prendre de nouvelles décisions visant à finaliser une loi permettant le forage de pétrole et de gaz dans le Refuge faunique national Arctic.

Cet endroit au nord-est de l'Alaska est pourtant protégé depuis des décennies car zones sont essentielles pour les populations d'ours polaires, qui y ont leur tanière, ou encore les caribous, qui viennent y mettre bas.

Les forages devraient également être problématiques pour les populations indigènes, qui vivent essentiellement de la chasse et de la pêche.

Or le Bureau of Land Management (BLM), qui gère les terrains publics, offrira des baux sur la quasi-totalité de la côte, soit presque 650 000 hectares.
De plus celui-ci affirme que le pétrole extrait et torché, pourrait générer entre 0,7 et 5 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone dans l'atmosphère par an. Cela équivaudrait à un million de voitures par an en plus sur les routes.

Mais le US. Fish and Wildlife Service, qui s'occupe de la protection de la faune, affirme que le Bureau a sous-estimé l'impact que ces baux pétroliers auront sur le réchauffement climatique.

Une autre décision du président américain concerne les zones humides et les cours d'eau. Son prédécesseur, Barack Obama, avait fait passer des mesures pour les protéger, entraînant la colère des promoteurs et des agriculteurs.

Donald Trump a, de son côté, demandé que la nouvelle loi ait une définition plus restrictive des zones protégées, laissant plus de pouvoir aux promoteurs ainsi qu’aux agriculteur.

Néanmoins cette décision fait débat car les défenseurs de l'environnement affirment que cette décision laisserait des millions d'Américains avec une eau moins potable et endommagerait les zones humides. Ces zones, qui servent d'habitat à de nombreuses espèces sauvages, sont pourtant essentielles pour éviter les inondations ou filtrer les polluants.