Le Pèlerinage à la Mecque « Hajj » attire près de 2,4 millions de musulmans pour une période relativement courte. Ce rassemblement a nécessairement des impacts au niveau environnemental. Il faut donc mettre en place un plan de gestion de la pollution engendrée.

Les autorités saoudiennes font état d’une production de déchets d’environ 42 000 tonnes à la suite de cet évènement. Pour gérer cette pollution, elles mettent en place des plans de gestion. En effet, des milliers d’employés de nettoyage sont chargés à séparer des bouteilles en plastique du reste des détritus. Ensuite, les déchets collectés et triés sur les lieux du pèlerinage seront vendus à des entreprises qui s’occupent du recyclage. Les profits en résultant seront remis à des organisations de bienfaisance en accord avec la croyance musulmane de la «sadaqa » (charité volontaire).

Les autorités saoudiennes mettent également en place des panneaux publicitaires encourageant les pèlerins à trier eux-mêmes leurs déchets. Ceux-ci peuvent être vus à travers les camps les accueillant.

A la fin du Hajj, il est procédé à la collecte des déchets. Des employés, vêtus de gilets vert vif, traversent ainsi les ruelles et ramassent des canettes de soda et des bouteilles en plastique.

Une poignée de camps de pèlerins dans la localité de Mina, site du rituel symbolique de la lapidation de Satan, a commencé à mettre en oeuvre des projets pour rendre le hajj « vert », réduire le nombre de déchets et inciter les pèlerins à faire preuve de responsabilité et d’autodiscipline.

Les camps accueillant les pélerins sont parsemés de barils de différentes couleurs. Ceux de couleur noire sont destinés aux déchets organiques, les bleues pour les canettes et les bouteilles ou sacs en plastique.

De plus, les autorités saoudiennes ont également pour objectif de réduire de deux tiers le volume des déchets d’ici 2030.