La pollution de l’air a des effets significatifs sur la santé et l’environnement.
La cour des comptes Européenne (CCE) publie le 11 septembre son rapport consacré à la pollution de l’air, Rapport spécial n° 23/2018.

Son constat est sévère : L’Union européenne ne protège pas assez ses citoyens contre la pollution.
Pour donner suite à l’ensemble des constats, elle vient formuler une série de recommandation à la commission.

En France malgré une tendance à l’amélioration de la qualité de l’air au cours des vingt dernières années, les valeurs limites ne sont toujours pas respectées dans plusieurs zones.
La pollution atmosphérique est le principal facteur environnemental de risque pour la santé d’après l’OMS.

en effet, elle provoque chaque année des milliers de décès, sont cout sanitaire s’y chiffre en centaines de milliards d’euros par an.
La directive adoptée en 2008 est la ligne fondamentale pour la politique de l’UE en matière de qualité de l’air. Depuis une décennie l’UE a contribué à faire diminuer les émissions mais sans vraiment de résultat et les effets sur la santé sont considérables.

Les premières valeurs limites de la qualité de l’air ont été fixées il y a près de 20, avec la directive 80/779/CEE et ne prennent pas en compte les dernières données scientifiques et médicales. Certaines sont nettement moins strictes que les lignes directives de l’OMS. Même si la qualité de l’air s’améliore, des états membres ne respectent pas les normes de l’UE malgré les poursuites à l’encontre de plusieurs états.

Les politiques prises ont des effets directs sur la qualité, mais les décisions et les projets pour la mise en œuvre ne sont pas bien ciblés. Ce rapport comporte des recommandations pour la commission afin de réviser la directive sur la qualité de l’air et améliorer la sensibilisation du public.