La Commission européenne a convoqué pour une réunion, le 30 janvier précédent les ministres de l’Environnement de neuf pays (dont la France) qui sont visés par des procédures d’infraction pour leur non-respect des normes sur la qualité de l’air.


Cette réunion avait trois objectifs : « protéger les citoyens ; confirmer que sans amélioration de la qualité de l’air, il y aura des conséquences juridiques ; et rappeler aux Etats membres qu’un [renvoi devant la Cour de justice de l’UE] serait la dernière d’une longue – certains diront ‘trop longue’ - période d’aide offerte, de conseils donnés et d’avertissements ».


Ces pays font partie des 23 dépassant les limites d’émission fixées dans l’UE pour le dioxyde d’azote ou les particules fines (PM10), des polluants notamment liés à la circulation routière et dangereux pour la santé.


Il faut rappeler que plus de 400 000 citoyens meurent prématurément chaque année dans l’UE à cause de la mauvaise qualité de l’air, à l’origine aussi de maladies respiratoires et cardiovasculaires, selon la Commission.


Elle a donné une dizaine de jours à ces mauvais élèves de l’union en matière de pollution de l’air pour présenter de nouvelles mesures et éviter d'être renvoyés devant la justice européenne.


Parmi les mesures possibles alors suggérées par Bruxelles figuraient notamment « la réduction du volume global du trafic », « le passage aux voitures électriques », « l’adaptation du comportement des conducteurs » ou encore « la réduction des émissions des véhicules à moteur diesel ».