Depuis 2008, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité et l’ADEME publient un bilan « Publicité et environnement » qui permet d’évaluer les règles déontologiques en matière environnementale dans la publicité.

L’analyse réalisée par l'ADEME et l'ARPP porte principalement sur le contenu des messages et est évalué selon les dispositions de l’ARPP.

En effet, l'ADEME apporte son expertise technique et environnementale et l’ARPP veille à ce que la publicité soit loyale et dans l’intérêt des consommateurs, du public et des professionnels du secteur.

Cette année, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ont publié leur 9ème bilan « Publicité et Environnement ».
La grande nouveauté cette année a été notamment l’intégration des annonces des réseaux sociaux contenant des messages environnementaux, un élargissement notable dans ce domaine.

Quelques chiffres :
En 2017, 24 947 visuels ont été visionnées dont 736 liés à l’environnement soit 3%. Sur ces derniers chiffres relevés, 37 manquements ont été recensés soit 5% du volume de messages environnementaux.

« Comme lors du bilan 2015, la moitié des manquements concernent la présentation de véhicules motorisés sur des espaces naturels, et les supports concernés par ces manquements sont majoritairement des bannières web suivies de post sur les réseaux sociaux », affirment l’ARPP et l’Ademe ».

Par ailleurs, il est important de signaler que malgré les divers manquements aux dispositions de l’ARPP, le taux de conformité des publicités atteint 94 % en 2017, contre 93 % en 2015.

Les manquements concernant les véhicules motorisés sur des espaces naturels semblent être en contradiction avec le code de l’environnement. Par ailleurs, l’autorité de régulation publicitaire indique que même les véhicules électriques ne peuvent donc pas être représentés sur des espaces naturels car elles sont considérées comme « véhicules à moteurs ».

Par ailleurs, la présence de l’allégation « naturel » ou encore « bio » reprise dans les publicités a été jugée trop excessive. Une consécration plus nuancer est alors attendue à l’égard des marques concernées. Tandis que, d’autres visuels sont moins incitatifs en matière d’éco responsabilité et sont qualifiés comme « mal venus dans le contexte de transition écologique et d’économie circulaire ».

Enfin, les principales publicités statuées non conformes du fait de leur allusion environnementale excessive ou encore de leur contenu non nuancé sont issues de sites internet ou réseaux sociaux.