Revers pour les militants anti-pesticides.
En effet, la cour d'appel de Bordeaux n'a pas reconnu le 21 septembre de lien de causalité entre l'utilisation d'un dérivé de l’arsenic dans les vignes et la maladie qui a emporté un travailleur viticole qui y était exposé.
Il est toujours très délicat de prouver le lien de causalité entre le fait générateur et le dommage en matière de pollution, car le dommage peut se déclarer des année plus tard, comme c'est le cas en l'espèce;

Depuis 2011, la fondatrice du collectif "info Médoc pesticide" se battait devant les tribunaux pour faire reconnaître comme maladie professionnelle le cancer rare auquel a succombé son frère aîné à l'age de 47 ans.

Cet employé d'une exploitation viticole avait été exposé de longues années à un dérivé de l’arsenic traitant une maladie de la vigne.
Dans ses conclusions le tribunal indique que la plaignante n'a pas été en mesure de rapporter la preuve du lien de causalité entre le produit incriminé et la maladie contractée.

S'agissant d'un cancer très rare touchant le foie, il n'existe pas de "littérature" scientifique à ce sujet.
Les défenseurs de l'exploitation agricole ont même avancé une publication indiquant que ce dérivé de l’arsenic pouvait freiner certains cancers.

Le produit avait pourtant été interdit d'usage dans l'agriculture depuis 1973, avec une dérogation pour la viticulture courant jusqu'en 2001.

"Les vignes Bordelaise sont un cercueil à ciel ouvert" s'est indigné devant la Presse la plaignante .