Issu de la loi du 14 avril 2006, le parc naturel Marin de Martinique a été crée le 5 mai 2017. C’est aujourd’hui le second plus grand en superficie après celui de Mayotte dans l’océan Indien. Le parc naturel marin a pour objectifs d’améliorer la connaissance du milieu marin, protection des écosystèmes, et le développement durable des activités liées à la mer.

De nombreuses espèces seront concernées par ce projet, dont plus de 300 espèces de poissons pélagiques, 25 espèces d’oiseaux marins ou encore 5 espèces de tortues
La création de ce parc naturel devrait s’orienter autour de trois écosystèmes majeurs (mangroves, herbiers et récifs coralliens).

Composé d’acteurs locaux, le parc est géré par le conseil de gestion qui gouverne « comme un parlement de la mer ».
C’est la première fois que des acteurs locaux sont associés à la décision de l’Etat.
Les bureaux se réunissent en moyenne tous les trois mois et les conseils de gestion trois foins par an.

Le rôle du conseil est d’élaborer un plan de gestion qui fixe les objectifs et finalités du parc sur une période de 15 ans. Ce plan de gestion est le cadre dans lequel les décisions annuelles doivent être prises. Chaque plan de gestion doit être soumis à la validation de l’Agence française pour la biodiversité.
L’Agence française pour la biodiversité apporte les moyens techniques scientifiques, humains et financiers.

La ministre de l’Écologie Ségolène Royal s’est félicitée d’avoir su développer l’espace maritime français protégé qui est passé en trois ans de 4% à 32%.
Après le parc naturel marin du bassin d’Arcachon, de l’estuaire de la Gironde ou encore celui du cap Corse,la France reste un grand territoire marin qui veut redonner vie à son patrimoine marin.
Ainsi, 10 parcs et aires marines protégées ont été crée dans le but de réaliser trois objectifs qui sont le développement durable d’activités, la connaissance, et la protection de l’environnement.

Le parc naturel marin sera composé de 53 personnes représentant l’ensemble des acteurs locaux de la mer.
Enfin, le ministère de l’environnement veut instaurer de nouvelles règles de protection pour valoriser le label « Parc marin » en favorisant le développement de plus d’un millier de pêcheurs professionnels, et une pêche de loisir populaire, de nouvelles croisières et navires de commerce.