Le Conseil régional d’Ile-de-France a adopté à l’unanimité, le 7 juillet dernier une aide spécifique pour l’acquisition de véhicules dits « propres » par les petites et moyennes entreprises, en particulier celles artisanales, ayant leur siège dans la région. Cette nouvelle réglementation s’inscrit dans le Plan régional pour la qualité de l’air sur la période 2016-2021, voté en juin 2016. Ce plan place la qualité de l’air au sommet des priorités environnementales régionales, et vise à diminuer massivement les émissions de polluants atmosphériques liées au transport.

Cette nouvelle réglementation élargie et renforce le dispositif TP’UP. Ce dernier permettait aux entreprises comptant moins de salariés, de bénéficier de l’attribution d’une aide dans leur acquisition de véhicules fonctionnant au gaz naturel véhicule (GNV) ou à l’électricité. Le GNV étant aujourd’hui le premier carburant alternatif mondial, la région souhaite inciter les PME et les TPE à remplacer leurs véhicules trop polluants par des véhicules utilisant ce carburant. Afin de parfaire l’optimisation de sa nouvelle politique, le Conseil régional a également pour objectif de déployer des bornes de recharge GNV sur tout le territoire de la région et de s’équiper en bus GNV et électriques.

Désormais, les entreprises de moins de 50 salariés peuvent bénéficier d’une aide de 6 000 ou 9 000 euros pour acheter ou louer ces véhicules plus « écologiques ». Respectivement, ces sommes seront allouées pour les véhicules utilitaires électriques ou GNV, dont la charge est inférieure à 3,5 tonnes, dits véhicules légers, et pour ceux dont la charge est comprise entre 3,5 et 7,5 tonnes, dits véhicules lourds. Ces aides régionales ne peuvent être attribuées pour plus de 5 véhicules par entreprise. De plus, elles sont cumulables avec celles de l’Etat. Toutefois, le total des aides étatiques ne peut excéder 70% du prix d’achat HT du véhicule, à défaut l’aide régionale est réduite.

Ce nouveau dispositif présente des avantages pour l’environnement, mais également pour les entreprises concernées. En effet, lesdites entreprises pourront perpétuer leurs activités, sans se soucier de la zone de circulation restreinte francilienne mise en place à partir du 1er juillet dernier.