Connu pour son engagement en faveur de l’environnement, Nicolas Hulot anciennement journaliste, présentateur de Ushuaïa et ambassadeur de la France pour le Climat de la COP 21 de Paris, a été nommé ministre d’État le 17 mai 2017. Fervent défenseur de l’environnement, il crée en 1990, une fondation qui porte son nom et qu’il quitte aujourd’hui pour exercer ses fonctions ministérielles. En 2007, il avait réussi à faire ratifier son pacte écologique par plusieurs candidats à l’élection présidentielle et en 2012, il s’y était même présenté comme candidat de Europe Ecologie Les Verts, mais il avait alors été évincé par Eva Joly.
Cette nomination annoncée par Alexis Kohler, nouveau secrétaire général de l’Elysée, et saluée par les ONG, est très remarquée. En effet, Monsieur Hulot avait à plusieurs reprises refusé les ministères qui lui avaient été proposés, notamment par Jacques Chirac et François Hollande. Cependant, sous le quinquennat de ce dernier il avait accepté d’être « envoyé spécial pour la planète ». Plusieurs personnalités ont toutefois souligné qu’il ne faudrait pas que cette nomination s’apparente seulement « à un symbole » (Emmanuelle Cosse) ou encore n’ait vocation qu’à « rassurer » (Cécile Duflot).
Dans un premier temps, Nicolas Hulot était opposé à voter Emmanuel Macron, mais il a finalement appelé à voter pour ce dernier au soir du premier tour. Le nouveau Président de la République a su le convaincre de rejoindre son gouvernement en s’engageant sur plusieurs mesures comme la pérennisation de la contribution climat-énergie ou encore le doublement du fonds chaleur.
Désormais ministre, il devra faire des compromis et négocier. Il sera désormais confronté, notamment à la mise en œuvre de la loi sur la transition énergétique ou encore au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes, alors qu’il est connu pour être un fervent opposant au projet.