La journée internationale de l’ozone tenue le 16 Septembre 2016 a marqué l’anniversaire du protocole de Montréal relatif à des substances destructrices de la couche d’ozone. Les Etats signataires ont pour vocation d’éliminer la production et la commercialisation d’une centaine de produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone. Il comprend les dispositions spéciales pour les pays en voie de développement. En effet, la période de grâce est prévue pour une dizaine d’années par rapport aux dates arrêtées pour les pays développés. Ceci a été en faveur des pays en voie de développement en vue de leur permettre une conformité au traité.
Adopté en 1987, cet accord international a stipulé la suppression des chlorofluorocarbones, gaz potentiels destructeurs de la couche d’ozone. La mise en application de ce traité a engendré des résultats positifs en ce sens que l’on a constaté une diminution de la dégradation de la couche d’ozone.
Par ailleurs, à la suite de ce traité aura lieu une rencontre des Etats parties qui devra se solder par une prise de décision visant à supprimer une autre substance destructrice de la couche d’ozone. En l’occurrence l’hydrofluocarbone qui sont des produits contenus dans les aérosols et parfois utilisés en remplacement des chlorofluorocarbones et s’avèrent plus toxiques que le dioxyde de carbone.
L’élimination de l’hydrofluocarbone avait déjà été évoquée par les Etats parties depuis 2015. Cependant auparavant ces sujets du droit international public affirmaient que la suppression de cette substance ne relevait pas de leur ressort. Ainsi en vue d’éliminer cette substance il faudrait appliquer le protocole de Montréal mais cette fois l’interdisant.
Cependant, les pays ayant une température chaude seront exempts de cet accord dans la mesure où ils dépendent des systèmes de climatisation. En effet, dans les pays en développement la climatisation représente 60 pour cent des pics de consommation.