Il y a quelques semaines, le projet ASTRE a été retenu parmi de nombreuses initiatives innovantes retenues par la « Greentech verte ». Ce projet, appelé l’incubateur a été inauguré par Madame Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, et Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation.

Dans le domaine des installations photovoltaïques et solaires, les prix n’ont de cesse d’augmenter. C’est notamment en raison de ce constat que le projet ASTRE trouve sa force. En effet, avec l’essor des énergies renouvelables, les habitudes de consommation de l’électricité vont être modifiées. Des changements sont à attendre en termes de production et de consommation d’énergie. Les nouvelles technologies, notamment la sphère du numérique viennent apporter leur touche de modernité et d’efficacité au service de l’énergie et de l’environnement.

Afin de comprendre le système, il est nécessaire de commencer par le tout début. Ainsi, une société est créée, la société Suchain. Cette dernière, souhaitant sortir du monde de l’ingénierie traditionnelle met en place le projet ASTRE. L’objectif est de permettre la mise en œuvre de nouveaux schémas de consommation et de production d’énergie solaire à travers les réseaux électriques.

Ainsi, grâce à ASTRE, les propriétaires d’une installation solaire en autoconsommation pourront bénéficier de leur excédent de production d’énergie sur un autre lieu de consommation, par exemple, une borne de recharge pour véhicule électrique. Cela leur permettra alors, via un service fondé sur des nouvelles technologies informatiques de consommer en itinérance leur propre production solaire.

Le projet ASTRE fait partie des initiatives innovantes retenues par l’incubateur « Greentech verte ». Intéressons nous alors à ce concept afin d’en comprendre davantage les rouages et les objectifs.

Le premier incubateur de la « Greentech verte » a pour ambition de faire émerger des produits et services facilitant la transition écologique et énergétique. Le but principal est donc d’accélérer le passage à une nouvelle industrie. Notons que le projet ASTRE constitue une réelle illustration de cet objectif.
Les enjeux su changement climatique imposent à l’industrie une profonde mutation. Un tel concept s’appuie notamment sur la révolution numérique. De nombreux acteurs, soucieux d’allier transition écologique et transition énergétique, travaillent déjà dans le but de proposer de nouveaux usages et de nouveaux services pouvant changer notre quotidien au service de l’environnement.

Ainsi entre en jeu la « Greentech verte » lancée en février 2016 par Madame Ségolène Royal, Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer. Sept mois plus tard est inauguré l’incubateur qui va permettre à plusieurs dizaines de jeunes entreprises de se développer et de participer aux objectifs fixés par deux textes majeurs, à savoir la loi de transition énergétique pour la croissance verte et la loi de reconquête de la biodiversité.

L’objectif ambitieux de la « Greentech verte » est de faire émerger un large potentiel d’innovation en faveur aussi bien de l’énergie que de l’environnement. En ce sens, l’incubateur proposera de nombreuses mesures.
Tout d’abord, un accompagnement financier afin de permettre de constituer des fonds propres grâce à des investissements et du fonds de financement de la transition énergétique.
Par ailleurs, l’incubateur proposera également un accompagnement général. Pour cela, de nombreux outils seront mis en place tels que du coaching particulier et individualisé ou encore de l’aide à l’utilisation de données. Dans cette idée, un programme de formation et d’accompagnement à destination des équipes est prévu. De même, les lauréats ont accès à l’ensemble des ressources scientifiques et techniques du ministère de l’environnement. Les outils comprennent notamment le bilan carbone, l’analyse de cycle de vie, les méthodes d’écoconception, de l’informatique durable (ou green IT) et d’accessibilité web. De nombreuses données sont également à leur disposition telles que la production d’énergie, la performance énergétique des bâtiments, les risques naturels et industriels, la biodiversité, la météorologie ou encore les permis de construire.
Enfin, les participants pourront compter sur un soutien général de la part du réseau scientifique et technique du ministère de l’environnement.

Au total, la « Greentech verte » et toutes les innovations qu’elle fera émerger telle que le projet ASTRE permettront la mutation du domaine de l’industrie énergétique et la transition dans ce domaine aussi bien que la transition écologique.

A noter que le projet ASTRE qui permet de bénéficier de son énergie solaire où l’on veut fait partie de nombreux projets dans des domaines variés et porteurs tels que le bâtiment, la reconquête de la biodiversité, les énergies renouvelables, les économies d’énergie, la mobilité durable, la gestion des déchets, l’économie circulaire, la protection de la santé et de l’environnement ou encore la prévention des risques.
De nombreuses innovations vont pouvoir voir le jour assurant un excellent début et un bel avenir pour les nouvelles technologies au service de la protection et de la préservation de l’environnement.