Haïti est résolument tournée vers la mer avec près de 75 villes côtières et 9 départements possédant une façade maritime. La mer représente à la fois une grande richesse écologique avec ses nombreuses espèces animales et végétales mais également un point très important de l’économie haïtienne : tourisme, pêche… Cependant, des négligences humaines, lourdes de conséquences, comme la pêche non contrôlée et la pollution, menacent constamment l’écosystème marin haïtien.

Haïti est résolument tournée vers la mer avec près de 75 villes côtières et 9 départements possédant une façade maritime. La mer représente à la fois une grande richesse écologique avec ses nombreuses espèces animales et végétales mais également un point très important de l’économie haïtienne : tourisme, pêche… Cependant, des négligences humaines, lourdes de conséquences, comme la pêche non contrôlée et la pollution, menacent constamment l’écosystème marin haïtien.

En 1996, une étude fut menée sur les plages haïtiennes : pour chaque kilomètre de plage parcouru, on trouvait 6 objets –majoritairement en plastique- jonchant le sol. 20 ans plus tard, les matières plastiques continuent de parsemer les plages et le littoral haïtien constituant le premier fléau environnemental de ces écosystèmes.

Les poissons et mammifères marins sont empoisonnés par les sacs et objets en plastique qu’ils ingèrent et meurent par centaines ce qui bouleverse le fragile équilibre environnemental de cette zone.

Le ministre de l’environnement, Simon Dieuseul Desras constate que seuls « 30% des déchets produits à Port-au-Prince sont collectés ! » ce qui signifie que 70% d’entre eux se retrouvent dans la nature et contribuent à sa pollution de plus en plus dramatique. Le contexte est d’autant plus critique et particulier à Haïti puisque l’île doit faire face à de nombreux troubles et notamment sismiques qui sont l’extrême priorité du gouvernement (relogement, soins, nourriture, eau potable…).

A ce problème des littoraux, s’ajoute celui de la mangrove. Cette dernière est totalement contaminée par des pollutions d’objets, de déchets divers et d’hydrocarbures. Cela la met en péril à court terme et constitue un véritable désastre écologique.

Face à cette situation dramatique le gouvernement à commencé à agir en entamant un premier plan de cartographie des dommages afin de déterminer : les types de polluants, les zones les plus polluées ainsi qu’un chiffrage des coûts à engager afin de limiter puis réduire ces pollutions et de préserver la biodiversité locale. Il s’agit, il faut l’espérer, des prémices à de meilleurs jours pour la faune et la flore locale, particulièrement riches.