Lors de la journée internationale de l’océan, un appel a été lancé à l’endroit des pays africains par Green Peace en vue de se solidariser dans la lutte contre la pêche excessive notamment celle qui est entachée d’illégalité.
Le continent africain perd 1.3 milliards de dollars américains due à la pêche illégale. Elle est la cause majeure de la nuisance de l’environnement nautique et la réduction des réserves de poissons.
Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies, un futur durable est tributaire de la gestion rationnelle et saine de cette ressource.
Les activités des chalutiers étrangers, les instruments de pêche interdits notamment les filaments, les dynamites ont empiré une situation qui revêtait un caractère très inquiétant.
En fait, c’est par faute de moyens que les Etats africains n’assurent pas la sécurité raison pour laquelle, les navires étrangers viennent piller les ressources sans être inquiétés.
Cela dit les Etats africains sont dans l’obligation de collaborer en partageant les informations dans le cadre des accords de pêche avec les tiers. En vue de donner un sens à cela chaque pays doit avoir la même politique de gestion de ses stocks de poissons qu’il partage avec ses voisins. A titre d’illustration les espèces pélagiques sont une ressource partagée mais chaque Etat gère à sa guise. Si la Côte d’Ivoire exerce une politique de gestion différente d’un pays frontalier par exemple le Mali, la politique ivoirienne ne sera pas d’une grande utilité.