La communauté européenne a admis la mise sur le marché du glyphosate après une discorde ayant persisté entre ses Etats membres. Ce désaccord fut perceptible par le refus de la France, le Malte ainsi que l’abstention de l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg et le Portugal. Les Etats représentants n’avaient donc pas trouvé de majorité qualifiée ou non de l’autorisation du glyphosate à l’issue d’une réunion tenue le 6 Juin 2016 dont l’expiration était prévue pour le 30 Juin 2016.
Suite à cet échec après soumission pour quinze ans supplémentaires puis neuf années, une admission d’un an et demi vit le jour dans le but de laisser le temps à l’agence européenne des produits chimiques de finaliser son examen qui est prévu pour la fin de l’année 2017, notamment une nouvelle évaluation.
De plus la commission européenne pourrait finalement faire une proposition sur la ré autorisation de cette substance active de l’herbicide Roundup de Monsanto pour une durée de dix années. Une réduction de cette substance dans les espaces publics, aussi avant la récolte était proposée par la commission européenne.
L’agence nationale de sécurité sanitaire en France a déjà publié le retrait de l’autorisation de mise sur le marché 132 phytosanitaires à base de glyphosate. En effet, la démarche avait été lancée en Février dernier en examinant les dangers du glyphosate pour la santé humaine, par la suite elle avait identifié un point de préoccupation concernant l’association des co-formulant notamment la POE –tallowamine, au glyphosate.
L’homologation de cette substance chimique a été dénoncée par des ONG .Aussi, le centre national de recherche sur le cancer de l’OMS a énoncé que cette substance chimique est une cause de cancer pour l’Homme en plus de ses impacts sur le système endocrinien et les embryons de vertébrés, par conséquent cette menace ne disparaîtra pas. Ce centre dénonce que cette prolongation doit être interdite en vue de protéger la santé des agriculteurs et consommateurs par l’application du principe de précaution.
L'association avait annoncé le 2 mai dernier qu'elle souhaitait agir contre l'industriel Monsanto pour mise en danger de la vie d'autrui, mais au regard des difficultés rencontrées pour caractériser l'infraction, elle a préféré revoir sa stratégie.