Les écosystèmes montagnards sont très sensibles aux changements climatiques selon un document officiel de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. En effet, les activités humaines liées au développement des industries, des transports, de l’urbanisation, et les émissions de gaz à effet de serre modifient le climat à la surface de la terre. La modification des paramètres bioclimatiques entraine des conséquences sur les risques naturels Ces phénomènes dont le caractère dangereux est aggravé parallèlement par l’accroissement de la présence humaine sont destructeurs comme l’ont été des épisodes d’inondations, de sécheresse. Les montagnes ne sont pas en marge de ces évolutions car elles sont très exposées aux changements climatiques. Aussi, au cours du vingtième siècle l’élévation de température enregistrée dans les Alpes a été deux fois plus importante que la moyenne nationale. Les montagnes sont le théâtre de transformations rapides, perceptibles plus ou moins directes dans le paysage, notamment le recul des glaciers, la dégradation du permafrost, la diminution de l’enneigement, ou la remontée en altitude des espèces. Ces modifications ont fait l’objet d’observations scientifiques à moyen et long terme.
Ainsi, selon ce document de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, il serait important de prendre en considération les effets des changements climatiques dans la gestion des risques naturels. En matière de protection contre les phénomènes naturels, deux types d’intervention sont distinguées : les ouvrages de protection active visant à empêcher les phénomènes de se produire ou à réduire leur puissance, leur intensité et les ouvrages de protection passive qui ont pour objectif de protéger et d’annuler les effets dommageables des phénomènes naturels en protégeant les enjeux. Des méthodes fondées sur la prévention se développent, le zonage réglementaire prend de l’importance et des suivis de l’information sont mis en place dans des pays montagnards comme la France. Par exemple l’information préventive des citoyens visant à favoriser la prise de conscience des risques et à réduire les vulnérabilités constitue un principal moyen de la politique de prévention des risques majeurs.