La biodiversité en île de France est en voie de disparition selon l’Agence destinée à élaborer un diagnostic sur son état de santé. En effet cette agence fait montre d’un bilan critique dans la mesure où des espèces sauvages de la zone sont en diminution galopante. Ces espèces concernées sont les oiseaux, les papillons et les plantes. A titre d’illustration la région a perdu une partie importante de ses oiseaux, ses papillons et ses plantes en une décennie relate l’Agence pour la Nature et la Biodiversité Ile de France.
Cette perte de la biodiversité est due à la disparition des habitats naturels pour les vivants notamment les friches herbacées avec arbres, des feuillus denses xéro à mésophile, les prairies mésophiles propres, des friches arbustives vastes, des vergers. Aussi cette extinction est due aux cultures extensives qui laissent une faible place à la biodiversité. Près de 90 pour cent des exploitations sont dans les grandes cultures spécialisées et 60 pour cent de la surface agricole est consacrée aux céréales. Cette homogénéisation conjuguée à l’usage des produits phytosanitaires constitue l’une des causes principale de l’appauvrissement de la diversité biologique.
Ces abris naturels ont un impact direct sur la faune notamment chez les papillons, dont les populations résistent mieux lorsque les exploitations sont bordées de haies.
Cette situation permet l’évolution de bonnes pratiques en matière de gestion écologique dans la mesure où un rapport constate une augmentation de 90 pour cent en sept ans des espèces de plantes présentes dans les insecticides urbains.
La prise en compte de la disparition de la biodiversité dans les politiques publiques, entraînera nécessairement sa préservation en ce sens que tout acte lui portant atteinte sera empêché.