De prime abord, cette question peut paraître assez étonnante. En effet, les animaux n'ayant pas de conscience, il n'est possible de parler de « conscience écologique ». En outre, l'écologie, la science étudiant les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux, est une notion inventée par les humains au XIXème siècle. En dépit de cette absence de conscience, nous pouvons toujours nous demander si les animaux, en général, concourent indirectement et/ ou inconsciemment à la protection de l'environnement ou, au contraire, à sa destruction.

En ce qui concerne les animaux sauvages, un prédateur chassant et tuant sa proie en laisse la carcasse. Cela pourrait être considéré comme un déchet, mais d'autres animaux interviennent pour manger ce qu'il reste. Par ailleurs, même si le « déchet » n'est pas consommé, il se dégrade facilement. D'un autre côté, les frelons asiatiques sont nuisibles pour l'environnement puisqu'ils s'attaquent aux abeilles. Or, le frelon asiatique a été introduit accidentellement en France depuis une dizaine d'année, et comme le climat été propice, il s'est développé.

Au regard des animaux domestiques, ils ne possèdent pas de véhicule, ne s'habillent (presque) pas. Néanmoins, ce sont de gros consommateurs de biens alimentaires en sachet et en conserve. De plus, l'animal domestique des pays développés a accès à des soins de confort et d'hygiène tels que des massages ou encore une toilettage. A titre d'illustration, des chercheurs de l'Université de Victoria (Canada) ont démontré que l'empreinte carbone d'un chien était le double de celle d'un 4x4.

Quant aux animaux d'élevage, nous pouvons citer les bovins, connus pour rejeter des pets fortement concentrés en méthane, un gaz à effet de serre. A ce propos, les hommes sont, encore une fois, pointés du doigt puisque l'élevage intensif, mis en place par l'Homme, a conduit à l'émergence de ce problème.

Ainsi, le rapports des animaux avec la nature est intéressante. D'un côté, les animaux ne recherchent pas, consciemment ou non, la protection de l'environnement, mais d'un autre côté, ils ne contribuent pas à la dégradation de celui-ci. En ne prenant pas en compte l'intervention humaine, nous pouvons conclure au fait que les animaux sont naturellement plus respectueux du monde qui les entoure.

Malgré tous ces éléments, l'empreinte écologique des animaux est loin d'égaler celle du plus grand des prédateurs : l'Homme.