Désormais, les conducteurs volontaires qui sont soucieux de la qualité de l’air, pourront arborer sur son pare-brise une vignette qui illustre le degré de propreté de leur véhicule.

Le vendredi 1er janvier 2016, le nouveau dispositif dit « des certificats de la qualité de l’air » ou « Crit’Air » est entré en vigueur.
A la différence, de la pastille qui a été mise en place en 1998 par Madame Dominique Voynet, Ministre de l’environnement de l’époque, dont l’objectif était de récompenser les véhicules équipés d’un catalyseur ou fonctionnant au GPL et de ce fait, leur permettre de circuler les jours de pollution. Les certificats qualité de l’air proposés par Madame Ségolène Royal se déclinent en différentes couleurs en fonction du niveau de pollution émis par les véhicules.

Ces différentes couleurs permettent d’identifier plus aisément les véhicules les moins polluants et ainsi venir faciliter la mise en place au sein des grandes villes de « zones de circulation restreinte », où seuls les véhicules les plus propres seront autorisés à circuler.

Initialement, sept classes ont été créées, mais uniquement les quatre premières sont destinées aux véhicules les plus propres permettront l’impression d’une vignette. Les véhicules électriques et hydrogènes bénéficieront du Crit’Air de couleur verte, qui représente le classement le plus favorable. Les autres véhicules considérés comme les moins polluants auront une pastille violette, jaune ou orange marquée respectivement du chiffre 1,2 ou 3.

L’objectif à long terme de ce dispositif est de lutter contre la pollution de l’air, dont le coût annuel global en France s’élève à 101,3 milliards d’euros et plus de 42 000 décès prématurés. Cependant, il est clair que l’impact de ce dispositif sera limité par le caractère volontaire de la mesure. Selon Madame Ségolène Royal la raison est que ne doit pas être imposé « aux personnes qui ont un véhicule très ancien et polluant d’apposer un certificat sur leur pare-brise. Il ne s’agit pas de stigmatiser. Et en milieu rural, cela n’aurait aucun sens ». La Ministre de l’écologie réfute ainsi la stigmatisation et le principe d’une « écologie punitive », l’objectif est plutôt d’inciter à choisir un véhicule propre.

Les automobilistes, détenteurs de cette pastille se verront accorder des avantages de circulation mis en place par les maires tels que la possibilité de circuler dans les zones de circulation restreinte, de bénéficier de tarifs de stationnement préférentiels, d’emprunter des voies réservées, de la possibilité d’utiliser librement son véhicule lors des jours de circulation alternée.

Dispositif antipollution qui concerne les voitures particulières mais aussi les deux-roues, les véhicules utilitaires, les poids lourds, les bus et les autocars. Cette démarche bénéficiera les six premiers mois d’entrée en vigueur de la gratuité, elle sera par la suite facturée environ 5 euros. Un Crit’Air sera néanmoins valable plusieurs années.