Selon les observateurs/chercheurs spécialistes de la question du réchauffement climatique, l'Arctique est la région du globe qui se réchauffe le plus rapidement (environ deux fois plus vite) par rapport au reste de la planète. Des conséquences longtemps inenvisagées ont été révélées par la communauté scientifique ces dernières années.
Pour illustrer certains de leurs propos, la fonte du pergélisol (en anglais, permafrost) en Sibérie est prise en exemple.

Le gaz, emprisonné dans les sols gelés et sous les lacs, s'échappe depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 10 000 ans. Mais, grâce aux travaux d'études menés par différents pays, il a été constaté au cours de ces dix dernières années, qu'à cause du réchauffement de la planète, la glace fond de plus en plus vite, accélérant le rejet de méthane. Ce gaz à effet de serre est 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.

Pour endiguer ce phénomène, et conscients des mesures à prendre, les Etats-Unis ont annoncé vouloir mettre en place un plan de régulation des émissions de gaz à effet de serre, nés des activités d'extraction notamment, dans les régions arctiques. Cette proposition permettrait, pour la première fois depuis la création du Conseil de l'Arctique (à Ottawa en 1996, par la Déclaration d'Ottawa) de voir ses membres se mettre d'accord pour tenter de limiter le réchauffement climatique à travers une action régionale.

Gageons que le sujet sera au coeur de certains débats lors de la conférence sur le climat à Paris à la fin de l'année.