Il est question de canicule lorsque les températures observées sont élevées jour et nuit pendant 3 jours consécutifs. Les températures de seuils d’alerte varient en fonction des régions. . Ainsi pour Paris les chaleurs limites sont de 31°C le jour et 21°C le soir tandis qu’en Haute–Loire elles sont de 32°C le jour et 18°C le soir ou encore à Marseille de 35°C le jour et 24°C le soir.

Outre l’impact de la canicule sur l’environnement (assèchement des nappes phréatiques par manque de pluie, risque d’incendie dû à l’aridité des sols ou bien les fortes chaleurs), elle est un facteur de risque d’accidents industriels. Ce qui est dangereux pour le personnel et l’environnement..

Or ce risque est très sérieux selon Mme Patricia Blanc (directrice générale de la direction générale de la prévention des risques). Les fortes chaleurs induisent un risque humain qui conduit à un risque industriel bien sérieux. Un risque humain tout d’abord, en effet, plus la température est élevé le jour plus notre organisme est fatigué et plus il fait chaud la nuit, moins notre organisme arrive à récupérer. La vigilance baisse et la fatigue ce fait sentir. Ce qui conduit à des accidents humain voir industriel.
Bien qu’il n’y a pas eu d’accident majeur lors de la canicule de 2003, il y a eu des accidents mineurs tout de même. Cela à permis de faire une liste pour identifier les secteurs à risques et les types d’accidents qui pourraient se produire.

C’est ainsi que 26 accidents on été relevés dans l’industrie chimique, 26 dans le secteur des déchets (collecte, traitement, …), 10 dans l’industrie agroalimentaire et 9 dans les culture et production animales.

C’est donc potentiellement tous les sites industriels qui sont facteurs à risque mais ceux de la chimie et du pétrole présentent des risques plus importants pour l’environnement.

De 1983 à 2011 la base ARIA mise en place par le ministère de l’écologie a recensé 161 accidents du aux fortes chaleur. Parmi ceux-ci 59 % concernent des rejets de matière, 49 % sont des incendies et 11 % des explosions.

De nombreux exemples existent : explosion de baril dans des fabriques de savon et de détergeant, pollution de nappe phréatique du à une forte concentration de pesticide à cause de la sécheresse des nappes.

Les centrales nucléaires ne sont pas épargnées non plus. Les centrales sont refroidit par l’eau des fleuves. Il faut donc surveiller la température de l’eau aux abords de la centrale. Car cette dernière rejette de l’eau chaude qu’elle utilise dans les fleuves qui sont autour de la centrale. Il faut également vérifier à ne pas faire trop de rejet d’eau à ne pas trop augmenter la chaleur du fleuve pour que les systèmes de refroidissement soient opérationnels.
Autre secteur à risque le transport de matières dangereuses tel que essence et gaz. Les épisodes caniculaires sont donc à prendre très au sérieux et pas seulement du point de vue de la santé mais également du point de vue de l’environnement. Car des dégâts importants pourraient se produire si la sécurité était négligé par les grand groupes industriels.