En 2013, 462 kilogrammes de déchets ménagers et assimilés par habitant ont été produit dans la région en Ile-de-France en 2013( Notamment Paris, Arcueil, Aulnay-sous-Bois, les Lilas, Meudon, Montreuil, Nogent-sur-Marne, Sceaux, et les communautés d’agglomération Est Ensemble, Grand Paris Seine Ouest, Plaine Commune et Val de Bièvre ), ce qui révèle une réduction de 11 kg/hab par rapport à l’année précédente.

Les déchets ménagers régressent depuis l'année 2012 notamment en raison de la baisse des ordures ménagères résiduelles: cela désigne la part des déchets qui restent après les collectes sélectives. Cette fraction de déchets est parfois appelée poubelle grise. Sa composition varie selon les lieux en fonction des types de collecte.
5,52 millions de tonnes de DMA ont été collectés par les collectivités franciliennes en 2013.

Cette baisse est due à l'emploi de l'économie circulaire par les collectivités locales de Paris. Deux jours après la publication d’un livre blanc, 22 collectivités du Grand Paris ont adopté ce 16 septembre leur «Pacte pour l’économie circulaire»: Dans ce document, les collectivités locales prennent six engagements. «Plus de la moitié des marchés publics parisiens comprennent aujourd’hui des clauses écologiques ou sociales, comme l’utilisation de textiles recyclés pour la fabrication des vêtements de propreté des agents, ou encore le choix de cartouches d’encre recyclables. Mais il faut aller plus loin, notamment sur l’achat de papier exclusivement recyclé», explique Antoinette Guhl , maire adjointe en charge de l’économie circulaire.


Les collectivités sont seulement obligées d’adopter un Schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables, en vertu de la loi sur l’économie sociale et solidaire complétée par la loi sur le transition énergétique pour la croissance verte (LTECV, art. 76). Ces collectivités locales vont élaborer une charte de l’éco-construction et des évènements éco-responsables.

Le premier mode de traitement reste l’incinération, qui accueille 60% des Déchet Ménager et Assimilé. L'élimination des déchets ménagers et assimilés est régie par les plans départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés selon l'article L541-14 Code de l’environnement. Ils doivent être en priorité valorisés. Les trois principaux modes d'élimination des déchets sont : le stockage en Centre de Stockage des Déchets Ultimes II, l'incinération en usine d’incinération des ordures ménagères-(UIOM), et la valorisation matière. Si certains déchets sont recyclables (verre, papiers, cartons, emballages, métal), d’autres ne le sont pas.

Le premier mode de traitement des déchets ménagers non recyclables (ou ordures ménagères) est l’incinération qui accueille 60% des Déchet Ménager et Assimilé.

Le financement de l'élimination des déchets ménagers et assimilés est réalisée par la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM).


Les Etats généraux de l'économie circulaire du Grand Paris sont organisés du 14 au 16 septembre 2015, L’Observatoire régional des déchets d’Ile-de-France publie l’édition 2015 du Tableau de bord des déchets franciliens. la gestion des déchets représente un enjeu majeur. Une meilleure connaissance des flux de déchets et un suivi sont indispensables. Le premier recueil cartographique des initiatives d’économie circulaire en Île-de-France vient d’être publié.

Il n’existe pas actuellement de définition " d économie circulaire".
Selon l’ Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) , l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus.

L’économie circulaire doit viser globalement à diminuer drastiquement le gaspillage des ressources. L’économie circulaire doit viser globalement à diminuer drastiquement le gaspillage des ressources, notamment mais pas seulement les matières premières et l’énergie, afin d'assurer la réduction des impacts environnementaux et l’augmentation du bien-être notamment en préservant ou développant l’emploi.


L’économie circulaire vise à optimiser la gestion des ressources - matières et énergies - afin d’en minimiser leur production et économiser la consommation en matières premières.

L'économie circulaire repose sur le principe de repenser l'économie pour passer d'un modèle linéaire "fabriquer - consommer - jeter" à un modèle construit sur le principe de cycles, tels les cycles de la biodiversité.

La grande différence entre ces deux modèles réside dans le fait que dans l'économie circulaire, les produits sont conçus pour générer un minimum de déchets, qui pourront être directement réutilisés pour de nouvelles fabrications ou biodégradables.

L'économie circulaire se résumer en un processus simple: "réduire , réutiliser et recycler". C'est une nouvelle ressource pour la valorisation des déchets. Cette économie est possible si tous les acteurs participent.

Le pacte de l'économie circulaire devient le levier du recyclage ,de la réduction des déchets et de la création d'emplois. Le seul mot d'ordre pour les collectivités locales devient: la valorisation des déchets.