La racine étymologique du terme « éolien » provient du nom du personnage mythologique Eole, connu en Grèce antique comme le maître des Vents.


Les parcs éoliens sont présents aux Etats-Unis depuis 1981, de plus, 10.000 mini-éoliennes ont été installées en 2008. C'est en 2012 que l'un des plus grands parcs éoliens a été crée par une société espagnole dans l'Ohio. Ce site offrait 152 éoliennes. En France, on en compte moins d'un millier. A l'époque la grande société se félicitait " d'avoir édifié " l'un des plus grands parcs éoliens du monde".
Le groupe indiquait avoir signé un contrat avec l'entreprise américaine First Energy Solutions, une des filiales de First Energy Corp, afin de lui vendre 100 mégawatts produits par le parc pendant les vingt prochaines années.

Les États-Unis sont le plus grand producteur mondial d'électricité éolienne en 2014, avec 181 TWh, soit 4,4 % de la production nationale d'électricité, suivis par la Chine 153 TWh.

Cependant, un phénomène naturel survient et cela vient perturber la grandeur de ces parcs éoliens. Le vent devient manquant, la vitesse du vent plus exactement a chuté : "la vitesse des vents durant le semestre a chuté d’environ 20% sur la quasi-totalité du territoire des Etats-Unis."


Le renforcement en cours du phénomène El Niño devrait continuer de perturber le régime des vents nord-américains. Leur vitesse devrait rester aussi basse que durant le premier semestre, estime la compagnie.
Le phénomène El Niño est un phénomène météorologique, c'est un courant chaud du Pacifique qui devra perdurer jusqu'en 2016. El Niño intensifie la formation de tempêtes dans l'est et le centre du Pacifique. Les précipitations devraient être plus abondantes que la normale cet automne et durant l'hiver sur une grande partie des Etats-Unis, notamment en Californie qui subit une sécheresse sévère depuis quatre ans.



La technique n’y est pour rien. La puissance énergétique que peut fournir une éolienne est proportionnelle à la vitesse du vent. Il convient donc de chercher un vent constant et fort, en hauteur, afin d'éviter toute perturbation due aux obstacles naturels ou artificiels et des espaces dégagés. La puissance est proportionnelle à la surface balayée par les pales. Les différences de pression atmosphérique entre deux points géographiques sont largement responsables de la vitesse du vent près de la surface de la Terre. Plus les différences de pression sont grandes, plus le vent souffle. Pendant les canicules, ces gradients sont souvent au minimum; résultat, les turbines éoliennes qui ne tournent pas.



L’énergie éolienne dépend de la puissance et de la régularité du vent. La vitesse du vent n'est pas suffisamment élevé et cette énergie demeure coûteuse. Le rendement n'est plus ce qu'il était. Une récente étude de l’agence de statistiques de l’énergie US (EIA) a démontré que la production d’électricité par les aérogénérateurs a fortement baissé.


Le responsable, c’est le vent. Le phénomène devrait continuer de perturber le régime des vents nord-américains. Une véritable chute du régime des parcs éoliens est donc en train de se produire, en effet, avec 66.400 mégawatts de capacité, les éoliennes ont produit 93.900 giga wattheures, entre janvier et juillet derniers. L’an passé, durant la même période, mais avec une puissance de 60.800 MW, les turbines ont injecté 99.700 GWh. Une baisse qui ne fait pas le bonheur des actionnaires.

Pour exemple, les Texans ne pouvaient compter que sur 5% de la capacité éolienne installée de leur Etat. Ils peuvent bien se vanter de la taille de leurs fermes éoliennes, il n'empêche qu'avec tout l'air chaud du Texas, elles n'ont réussi qu'à produire 0.8% de la demande électrique de l'Etat lorsque celle-ci culminait

Les problèmes posés par l'intermittence du vent pourraient être rapidement résolus si il existait un moyen extrêmement peu coûteux de stocker de grosses quantités d'énergie.
Les effets météorologiques poussent à faire baisser le rendement des parcs éoliens, cette énergie demeure assez aléatoire quant on voit les ravages du phénomène El Niño, vitesse du vent trop importante, ou il y a pas assez de vent, ou bien ne souffle pas aux heures de pointe.

La filiale américaine d'EDF Energies nouvelles a énoncé que les parcs éoliens ne donnaient pas les recettes espérées. La présidente Denise Bode, a déclaré que «l'industrie éolienne américaine est en détresse».

L’expérience américaine des fermes éoliennes, a laissé plus de 14.000 éoliennes abandonnées, des friches en lente dégradation. Ces fermes éoliennes faisaient de la Californie le producteur de 80% de l’électricité éolienne mondiale.

Dans une note publiée il y a quelques jours, l’EIA estime que la production d’électricité verte devrait diminuer de 2,6% en 2015 par rapport à 2014.