L’association européenne PV Cycle ne sera plus la seule à promouvoir le recyclage des panneaux photovoltaïques.


PV Cycle France est à ce jour le seul système de recyclage collectif de France et a été fondé au début de l'année 2014 par EDF ENR Solaire, EDF ENR PWT, Urbasolar, PV Cycle, Sillia VL et le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER). Cet organisme aurait déjà traité selon ses chiffres plus de 10.000 tonnes de panneaux solaires.

Fondée en juillet 2007, l’organisation Européenne PV Cycle a créé un programme de reprise volontaire et de recyclage des modules solaires. Elle définit notamment les conditions préalables au succès d’un système de recyclage, telles que le recensement centralisé des quantités à recycler et l’obligation de collecte et de transport des modules usagé.

Sur le marché européen, PV Cycle a estimé à plus de 1.000 tonnes la collecte de panneaux usagés le 1er trimestre 2012. En plein essor puisque 1.400 tonnes seulement avaient été recyclées sur l’ensemble de l’année 2011.


En effet, Les Alpes-de-Haute-Provence va être le premier département à rejoindre le PV Cycle France. Le contrat, a été signé mi-mai, et va ainsi permettre à la collectivité de collecter et de recycler, d’ici 2030, ses 20.000 panneaux déjà installés au sol ou sur les toits. Les Alpes-de-Haute-Provence est le département où la puissance photovoltaïque installée est la plus élevée de l’Hexagone, avec 165 mégawatts.

«Il existe une très forte volonté politique de développer les énergies renouvelables dans le département, dont le potentiel est très important compte tenu de son fort ensoleillement», rappelle Cécile Baze, chargée de mission Energies nouvelles au conseil général du département des Alpes-de-Haute-Provence. Le climat des Alpes-de-Haute-Provence est de type méditerranéen il y a donc un excellent ensoleillement idéal pour exploiter les potentiels des systèmes solaires . Cela permettra de réduire les dépenses énergétiques d'au moins quatre vingt pour-cent.


Une autre initiative vient développer les énergies renouvelables au niveau européen. En effet, une usine de panneaux photovoltaïques. C’est dans l’usine Elifrance, à côté de Saint-Étienne dans la Loire, que les panneaux Thomson seront assemblés. Les panneaux photovoltaïques seront composés avec des composants principalement européens. Ces volontés européennes viennent contrer l'industrie des panneaux photovoltaïques provenant d'Asie. L'entreprise Thomson vise le marché européen et mondiale. L'entreprise veut mettre en avant " «L'intransigeance en matière de qualité, la transparence sur l'origine du produit, la rationalisation des prix. » .


Le marché européen doit prendre sa place au sein de la production , pour concurrencer l'Asie. C'est une vraie conquête européenne que ces entreprises souhaitent.


Il est bien réel de parler d'une véritable concurrence entre les entreprises européennes et les entreprises Asiatiques. L'entreprise Allemande Solarworld vient accuser les entreprises chinoises de produire sur le marché des prix cassés et ainsi de casser le principe de la concurrence. L'Union Européenne veut garder son avance technologique et sa base industrielle sur un marché d'avenir qu'elle essaye de dominer.

La Commission européenne dispose de quarante cinq jours pour ouvrir une enquête, puis de neuf mois pour décider de sanctions.