Selon l'agence de l'environnement et de la maitrise de l'environnement seulement 10% de réemploi et de réutilisation sont effectués en France.


L'effectivité du réemploi et de la réutilisation n'est pas pleinement effectués.

Les dispositions de la Directive DEEE indiquent qu’il revient aux éco-organisme .

« d’encourager les efforts d’éco-conception des équipements électriques et électroniques, notamment en termes de réduction des substances dangereuses qu’ils contiennent, de faciliter leur réparation ultérieure et leur réemploi, et d’augmenter leur potentiel de recyclage et de valorisation. »


Cependant la directive DEEE n'a pas concrétisé le réemploi et la réutilisation des déchets par des pourcentages ou des évaluations chiffrés, contrairement au recyclage, au compostage, à la mise en décharge et à l’enfouissement. La directive déchet n'a pas donné d'objectif particulier et n’a pas associé le recyclage au réemploi. Hors, la valorisation du déchet est une autre phase, et elle se doit d'être calculer, car elle est créatrice d'emplois.


Le réemploi et la réutilisation est une priorité de l’éco conception, dans le cadre de l’engagement pour la prévention des déchets. La finalité est bien sur le developpement de l’industrie du recyclage et surtout créatrice d’emplois. Les acteurs ne manquent pas à l'appel mais les pouvoirs publics ne font pas de publicité autour de cette valorisation. Il ya donc une faible croissance du taux de réemploi et de réutilisation paradoxalement il ne manque pas d'acteurs comme des associations ou des Organisations non gourvementales.


«Le réemploi et la réutilisation représentent 10% du gisement des produits en fin d’usage, puisqu’ils ont permis d’éviter 940000 tonnes de déchets en 2013 pour une production totale de 9,3Mt», décrypte pour le JDLE Agnès Jalier, ingénieure au service Consommation et prévention. L’agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie.


Toutefois, l'agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie évoque dans leurs études une forte croissance des acteurs et des projets autour de la valoration des déchets. L'Hexagone compte désormais 5600 structures de réemploi et de réutilisation. Ce secteur, particulier, est en constance évolution: 5600 structures en 2014 contre 5000 structures entre 2012, pour un budget de revient de 856 millions d'euros. Ces structures relèvent à la fois du secteur marchand de l’occasion (sites internet, dépôts-vente, revendeurs, brocanteurs).



Pour exemple, à Paris le 4 juin 2015, le salon Emmaus, a offert grâce aux adhérents des éco organismes des centaines d’appareils, exploitant ainsi la valorisation des déchets.
Lors du 16ieme salon d’Emmaus se tenant à Paris, les adhérents comme Atlantic, Atlink , Dyson et d’autres ont permis aux usagers de venir se fournir en EEE à des prix défiants toute concurrence.


Ces adhérents affirment par cette action, leur soutien à l’économie solidaire et sociale. Le groupe éco système détient même une page sur les réseaux sociaux afin de tenir informer les personnes des collectes, ou des ventes prévues dans le mois.


Il faut identifier des autres pistes de développement: le déploiement de la professionnalisation des structures, comme le montre le réseau Envie qui forme son personnel à la réparation, ainsi que l’amélioration de la traçabilité des flux. Les Organisations non gouvernementales réunies au sein du Bureau européen de l’environnement militent aussi pour que le futur paquet Economie circulaire, qui doit être présenté avant fin 2015, fixe des objectifs précis visant le réemploi et la réutilisation.


L'économie circulaire permet de réutiliser de la matière récupérée à partir de produit de fin de vie, plutôt que d'extraire de la matière nouvelle. En effet si les produits recyclables ne sont pas recyclés l’économie circulaire ne pourra se faire, le bouclage ne sera pas effectif.


Le recyclage est une phase importante qui permet la phase de valorisation du déchet. La valorisation des déchets, ou revalorisation, est un ensemble de procédés par lesquels on transforme un déchet matériel ou organique dans l'objectif d'un usage spécifique comme le recyclage, le compostage ou encore la transformation en énergie. C'est cette phase qui permet la création d'emplois.

Il est nécessaire, voire impératif, que les pouvoirs publics fassent une campagne qui mette en avant cette valorisation des déchets surtout en période de crise économique.

La valorisation est une source d'emplois, non négligeable.
La collecte des objects doit mener à la vente, et part la création d'emplois. C'est le but de la directive déchet.