L’industrie du pétrole et du gaz a très bien accueilli le « non » des écossais lors du référendum mais a également vite souligné les difficultés qu’elle rencontre en mer du nord et ses réserves qui déclinent.

Des compagnies pétrolières comme Royal Dutch Shell craignaient l’indépendance de l’Ecosse car cela aurait augmenté le risque opérationnel pour leurs activités basées dans le Pays.

Beaucoup de grandes sociétés surtout bancaires avaient annoncé qu’elles étudiaient le scénario d’un « oui » et le possible transfert de leurs activités à Londres.

Dans la bataille qui a tenu en haleine le monde entier et surtout le monde des affaires, les patrons des deux plus gros producteurs de pétrole britannique ont publiquement soutenu la campagne pour que l’Ecosse reste dans la Grande Bretagne.

Comme argument ils mettent sur la table leurs explorations prometteuses dans la mer du nord qui sont très génératrices de revenus fiscaux, favorables à l’Ecosse dans l’union britannique.

Cette menace de sortie de l’Ecosse a eu pour coté positif de lever le voile sur les difficultés de l’industrie offshore dans la mer du nord, le gouvernement a été pressé de prendre des mesures pour soutenir l’industrie avec une série d’initiatives pour enrayer le déclin de l’industrie dans la mer du nord qu’il s’agisse des activités d’exploration ou de développement du secteur.

Parmi les mesures préconisées il y a la réforme fiscale destinée encourager l’investissement dans le secteur afin de conduire à son développement et la création d’un nouveau régulateur.

Durant la campagne l’industrie a alerté les votants sur les limites des revenus fiscaux et le risque de départ de l’industrie des eaux écossaises.

Cependant peu importe l’issue du vote, les difficultés du secteur sont mis en avant car les couts élevé malgré le boom de l’investissement en mer du nord ont tendance à ralentir les projets conduisant à de minces découvertes et donc de moins en moins de projets.

Source: FT