Selon la définition de la société internationale d’écotourisme – TIES, première société à s’être engagée pour promouvoir les principes de l’écotourisme : "L'écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l'environnement et au bien-être des populations locales".

L'écotourisme impacte notamment:
- la valorisation économique des zones naturelles ou des sites culturels menacés,
- le développement d'emplois locaux, sans destruction de l'environnement,
- la lutte contre la pauvreté,
- la maîtrise des impacts sur l'environnement,
- le financement des projets de protection de l'environnement.

L’écotourisme, on peut le dire, est un état d’esprit, il s’agit en effet en premier lieu de respecter l’environnement, de faire en sorte que les beautés et magnificences d’aujourd’hui puissent être encore vécues et appréciées par les générations de demain.

Un des objectifs de l’écotourisme est d’ailleurs de montrer aux touristes l’impact et la pression exercés par les êtres humains sur l’environnement.

L’écotourisme doit par ailleurs allier découverte et respect des populations locales.

Ce type de pratique touristique va donc à l’encontre du tourisme de masse qui a souvent comme corollaire des retombées économiques soporifiques pour les populations locales et surtout de graves atteintes à l’environnement naturel. L’écotourisme lui est étroitement adossé à des notions de durabilité favorisant la symbiose entre tourisme, population locale, et milieu naturel.

Du Brésil, au Canada, en passant par l’Irlande et les îles Turks-et-Caïques, sans oublier l’Equateur, les destinations offrant la possibilité de découvrir un tourisme vert sont de plus en plus prégnantes et variées. Les agences de voyages et tours opérateurs proposent de plus en plus ce type d’éco destinations proposant un tourisme responsable favorisant le respect de la biodiversité et des populations autochtones.

Cela n’est pas toujours malheureusement le premier choix de nombreux pays qui structurent les flots de touristes en vague incessante, déferlante détruisant et impactant durablement l’environnement.

Tourisme d’avenir, l’écotourisme peut être un moyen de croissance économique, favorisant la lute contre la pauvreté et le respect des ressources naturelles.

La communauté Anja, à Madagascar a ainsi pu être récompensée par les Nations Unies pour avoir sauvé sa forêt et sa faune grâce à l’écotourisme. Cette communauté possède un petit parc avec trois circuits proposés dont la visite est faite obligatoirement avec un guide, ce qui permet d’observer différentes espèces animales ou encore des grottes qui étaient occupées par les populations autrefois.

Cette distinction des Nations Unies permet de mettre en avant au niveau international, l’exemple d’une politique à suivre.

Avec les gains perçus grâce à l’écotourisme la communauté a recensé les espèces de son territoire, elle a reboisé sa forêt mais a également mis en place un système de protection sociale pour les personnes à mobilité réduite comme les personnes handicapées et les personnes âgées. L’autosuffisance alimentaire de la communauté est sans nul doute un exemple qui peut être pris par des populations pauvres.

Le tourisme solidaire et durable est, on peut le dire, aujourd’hui une réalité et se fait autour de petites structures touristiques parfois familiales qui permettent de mieux cerner et de mieux apprécier l’identité et la diversité des autres pour mieux s’enrichir culturellement.

Au-delà de la volonté des touristes de voyager en réduisant au mieux leur impact environnemental, il semble nécessaire que les pays qui souhaitent se diriger vers ce type de tourisme aient une véritable politique touristique environnementale évitant le fracassement mutuel des peuples.


SOURCES :
http://www.ecotourisme.info/
http://www.ecotourisme.fr/
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
http://etudescaribeennes.revues.org/455#tocto1n3