L’intermodalité consiste en l’utilisation de plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement.

Il s’agit d’une alternative au modèle unique du « tout voiture », en favorisant le développement des modes de transport dit « doux » : la marche et le vélo ainsi que de l’utilisation des transports en commun, bien moins polluant que la voiture.
Dans cette optique, concernant l'acheminement des marchandises, les modes de transports par rail ou par voie maritimes, plus « vert » ou du moins moins polluant que par routes sont privilégiés à travers de nombreuses initiatives tel que le ferroutage. Le ferroutage consiste à charger des camions complets sur un train , on parle de transport combiné accompagné.
Ainsi l’État investit de plus en plus dans les infrastructures ferroviaires, fluviales et portuaires, tout en tenant compte des enjeux économiques et de la compétitivité des territoires. Plus globalement, il s'agit de favoriser l’ensemble des solutions de transport alternatives au « tout routier » 
En permettant d’acheminer des flux importants de marchandises avec des effets limités sur l’environnement (émission moindre de Co2...), les modes de transport ferroviaire, fluvial et maritime participent ainsi à la politique de développement durable. 

En soutenant le développement du transport combiné ferroviaire (autoroutes ferroviaires), et le transport fluvial et maritime (autoroutes de la mer) l’État français a donc pour objectif de développer les modes de transports les moins polluants.
Ces objectifs traduisent une volonté précise de faire évoluer la part modale du non-routier et du non-aérien de 14% en 2011 à 25% en 2022.

Ainsi en rationalisant l’usage de l’automobile en offrant des alternatives de mobilités plus écologique, l’intermodalité apparaît comme la pierre angulaire d’une mobilité durable, soucieuse de la réduction de l’empreinte écologique causée par nos déplacements quotidiens, ainsi que celui des marchandises et du fret.